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Société

Me Irénée Mezui Mba en prison, les incongruités du dossier et le refus de dire le droit

IMG Me Iréne Mezui Mba victime de mafia au sein du système judiciaire.

En dépit de la vacuité du dossier, de la qualité des plaidoiries de ses avocats qui font la démonstration que les accusations « d’escroquerie » et « d’abus de confiance » étaient totalement infondées, Me Iréné Mezui Mba est condamné à une peine d’emprisonnement de deux ans, dont un an avec sursis et une amende d’un million de Fcfa.

 

Nous sommes, le vendredi 30 septembre 2022, quand ce verdict inique et totalement dénué de tout sens juridique est prononcé par le président du Tribunal de Port-Gentil. Immédiatement, les conseils de Me Iréné Mezui Mba vont faire appel de cette décision fondée pour l’essentiel sur l’intime conviction du juge et non sur les éléments du dossier qui n’auraient même pas permis à l’avocat de passer un jour de plus dans les geôles de la prison centrale du Château (Port-Gentil).

 

Refus de dire le droit

Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi des juges ont volontairement refusé de dire le droit dans une affaire qui, dès le départ, n’avait, pourtant, rien de pénal ? Pourquoi une affaire, qui n’était, à la limite, qu’une simple erreur du montant prélevé dans le compte de la Société gabonaise de Raffinage (Sogara) pour le paiement des droits des anciens agents de Sodexo, s’est transformée en cour d’exécution d’un avocat brillant ? Et qui, du reste, n’a jamais fait l’objet d’un quelconque acte délictueux dans le traitement de ces dossiers.

 

Tout laisse à penser, au regard du déroulement de cette affaire, que Me Iréné Mezui Mba a été victime d’une machination orchestrée par les lobbies du monde pétrolier et des magistrats qui voulaient absolument obtenir la tête d’un avocat qui met à mal leurs intérêts.

 

Ce qui explique, dès lors, que Me Iréné Mezui Mba soit condamné, alors que ses avocats n’ont cessé de démontrer que l’intervention de leur client dans cette affaire était purement formelle, en ce sens qu’il ne s’est limité qu’à l’obtention de la décision et du titre exécutoire. Que Me Iréné Mezui Mba n’a commis aucun acte de nature frauduleuse. Mieux, qu’il n’y avait dans ce dossier aucune preuve à l’encontre de Me Iréné Mezui Mba soumis à l’appréciation des juges. Or, comme l’ont relevé les avocats du prévenu, rien dans ce dossier ne pouvait laisser établir une complicité entre les actes posés par l’huissier de justice et l’avocat. Or, ont relevé les avocats, tous les actes tendant à l’exécution de la décision ont été posés par l’huissier de justice. Mais encore, les conclusions du rapport d’expertise en matière d’intérêts légaux, diligenté par le juge d’instruction en date du 22 mars 2022 mentionnent que les opérations ont été mal posées par l’huissier instrumentaire et que ses exploits contiennent des erreurs de calcul.

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