Marginalisées dans la société, les personnes vivant avec le VIH SIDA exposent leur « mal-être » au Sénat

Une vue de la rencontre au Sénat.

Les personnes vivant avec le VIH SIDA (PVVIH) n’en peuvent plus de vivre comme des parias dans leur pays. Afin de mettre fin à cette situation,  les représentants de l’association des personnes vivant avec le VIH-SIDA (PVVIH-SIDA)   ont été reçus, le mardi 9 avril dernier,  par la Commission des Affaires sociales, affaires culturelles, éducation et communication du Sénat.

La présidente de cette Commission,  Berthe Boubou-Bokoko épouse Pécké et ses collègues, le Dr Alphonse Louma Eyougha et Annie Flore Batchiellilys respectivement vice-président et rapporteur de ladite commission,  ont pendant plus de deux heures échangé avec les PVVIH SIDA au noms la présidente du Senat, Paulette Missambo, empêchée.

Une rencontre au cours de laquelle, l’association des PVVIH SIDA a fait état des maux qui minent leur quotidien. Notamment le  rejet dont il sont victime au quotidien et  leurs difficultés d’accès aux soins (rétroviraux). «Nous sommes ici non  seulement pour présenter à la présidente du Sénat nos difficultés, mais aussi pour la féliciter pour sa nomination à la tête du Sénat. Un poste qu’elle mérite au regard de ce qu’elle a fait et continue de faire pour le pays et de ses populations», a indiqué Nathalie Bikene Bidzang, présidente de l’association des personnes vivant avec le VIH-SIDA.

 Et de poursuivre ; « nous avons choisi la présidente du Sénat pour présenter notre plaidoyer aux plus hautes autorités du pays en tête desquelles le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema et son premier ministre Raymond Ndong Sima».

Du reste, selon les chiffres de l’année 2023, le Gabon compte 40.000 personnes vivant avec le VIH-SIDA dont 28.659 qui sont  traitées au quotidien. 593 orphelins du SIDA sont, à ce jour,  laissés pour compte et abandonnés  à leur  propre sort.