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Politique

Mandat écourté et difficultés sociales : les sénateurs de la 5e législature crient (toujours) famine

IMG Les anciens sénateurs exigent le paiement du reste des salaires de leur mandat.

Le coup de force, perpétré, le 30 août 2023, par les militaires réunis au sein du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), n’a pas fait que des heureux. Il y en a pour qui le coup d’Etat sonne comme le début de la descente aux enfers. C’est le cas des sénateurs de la cinquième législature qui, actuellement, crient « famine ».

 

Les anciens sénateurs, conduit par Rémy Ossele Ndong, ont, récemment, monté un collectif visant à faire le tour des institutions de la Transition. Ce, pour exiger le paiement des émoluments liés au reste de leur mandat et des mesures d’accompagnement liées à leur statut de chômeurs. Sauf que tout ce tintamarre s’est soldé par des échecs.

 

Après avoir vainement sollicité de rencontrer le Président de la Transition, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema pour présenter les difficultés auxquelles ils font face, les ex-sénateurs s’étaient rendus, en septembre 2023, chez Paulette Missambo, l’actuelle présidente du Sénat de la Transition. Auprès de cette dernière, les anciens sénateurs avaient fait savoir leurs difficultés d’affronter le quotidien après leur départ forcé du palais Omar Bongo Ondimba, indiquant, au passage, leur souhait que leur soit reversé ne serait-ce que leurs salaires pour assurer les charges domestiques et régler certaines dettes, vu que plusieurs avaient contracté des crédits auprès de certaines banques sur la base de la durée de leur mandat qui courait jusqu'en mars 2027, ont-ils plaidé.

 

Si la Présidente du Sénat avait indiqué se référer au Président de la Transition, quelques mois après, le dossier n’a pas évolué. Signe que la préoccupation des anciens vénérables n’a pas trouvé un écho favorable.

 

« Nous ne comprennent pas l'indifférence des militaires qui, pourtant, avaient pris l'engagement de régler notre situation. Les militaires n'ont-ils plus de parole ? Comment comprendre que des pères et des mères de famille, qui ne sont nullement responsable de la concussion ou de la gabegie qu'il y a eue pendant 56 ans, en soient les responsables, alors qu'ils n'ont fait que 32 mois de mandat ? », s’est interrogé un ancien sénateur.

 

Pour autant, les vaillants sénateurs ne baissent pas les bras. Ils ont, récemment, décidé de solliciter à nouveau le Premier ministre Raymond Ndong Sima. Lequel, au sortir de la dernière rencontre avec eux, s’était montré disposé à trouver une solution à la situation sociale désastreuse dans laquelle ils sont plongés.

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