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Société

Livraison des antirétroviraux : « La cargaison des médicaments obtenue n’est pas suffisante pour contenter les 29000 malades vivant au Gabon… », souligne la NAR

IMG Plusieurs malades n'ont pas accès aux antirétroviraux.

Dans un communiqué rendu public ce lundi 24 avril,  La Nouvelle Alliance Républicaine (NAR) dénonce l'insuffisance  des stocks des antirétroviraux et les conséquences néfastes pour les malades. Lecture.

 

À la date du 11 avril 2023, après plus de cinq mois de pénurie, le Gouvernement, par l’entremise du ministre de la Santé et des Affaires sociales, Monsieur Guy-Patrick OBIANG NDONG, avait annoncé la redistribution des antirétroviraux dans les différents CTA du Gabon. Mais dix jours à peine  après cette annonce,  on est au regret de constater que la joie suscitée par cette bonne nouvelle n’aura été que de très courte durée, un feu de paille en somme. Pourtant, Dieu seul sait les conséquences  que les personnes vivant avec le VIH ont déjà subies du fait de la longue privation des soins dont elles venaient d’être l’objet  lorsque le gouvernement s’est enfermé dans un mutisme total face à cette situation de pénurie. 

      

En effet, la longue attente à laquelle sont soumises les personnes séropositives n’est apparemment pas prête à prendre fin et pour cause : l’approvisionnement est un casse-tête permanent résultant de la mauvaise politique de la santé.

 

La cargaison des médicaments obtenue n’est pas suffisante pour contenter les 29000 malades vivant au Gabon. Si, selon les dires de la présidente de l’association nationale de la défense des personnes vivant avec le VIH, seul les CTA de Libreville avaient été approvisionnés, quel est  alors le sort de nos parents infectés du virus et qui se trouvent en province ? 

 

La Nouvelle Alliance Républicaine, dans son souci d’éveil citoyen, qui avait déjà tiré la sonnette d’alarme et interpellé le premier ministre et le ministre de la santé face à ce génocide silencieux, réitère son cri d’alarme en insistant sur les conséquences  que cette négligence des pouvoirs publics continueront d’avoir sur les personnes vivant avec le VIH.

 

La NAR rappelle que ce ne sont que les antirétroviraux qui aident les personnes porteuses du virus à améliorer leur vie au quotidien. Les pharmacies n’ont pas d’autres alternatives pour les malades quels que soient les moyens dont disposent ces personnes infectées.

 

Il est donc devenu plus qu’urgent et même impérieux que le Gouvernement mette en place une vraie politique du médicament qui soit capable de couvrir totalement les besoins vitaux de ces personnes dans notre pays.

 

Il n’est pas tolérable que des sommes exorbitantes soient décaissées du Trésor public pour couvrir les frais de déplacement des sulfureux hommes politiques du pouvoir; notamment pour la tournée républicaine du Président de la République. Ce à quoi il convient d’ajouter la visite du premier ministre dans sa province d’origine; tournée qui ressemble d’ailleurs à une pré-campagne. Sans compter bien évidemment cette autre tournée du ministre d’Etat ministre de la Consommation et de la Lutte contre la vie chère dans sa province natale; déplacement qui semble lui aussi préfigurer une pré-campagne.

 

La Nouvelle Alliance Républicaine constate avec regret que de moins en moins les véritables préoccupations des populations gabonaises sont réellement prises en compte par l’exécutif en  charge pourtant de les résoudre.

 

Il semble que ce soit désormais à coup d’annonces et de simulations que le Gouvernement s’est résolu à entretenir les Gabonaises et les Gabonais sans qu’aucune politique réelle en matière de    santé, d’éducation, de justice etc,  ne soit menée jusqu’à l’aboutissement final et que les résultats soient satisfaisants.

 

Que le peuple gabonais prenne enfin conscience de sa condition et puisque l’occasion lui sera donnée cette année par l’entremise des élections présidentielles, qu’il prenne enfin en main son destin en refusant de continuer à être traité sans ménagement depuis plus de 50 ans.

 

Il en est de la responsabilité de chacun d’entre nous de mettre un terme à la démagogie tout azimut qui nous est servie au profit d’une infime partie de privilégiés.

 

                                                                       Libreville le 24 avril 2023

                                                                                Le Président

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