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Société

Litige foncier à Angondje : Les faussaires et voleurs de terrains manoeuvrent pour dépouiller les rivérains de leurs terres

IMG Plusieurs parcelles dans la zone du stade font l'objet de convoitises de la part du réseau.

Le faux et usage de faux est désormais monnaie courante dans nos administrations à telle enseigne que certains individus s'en servent pour commettre des actes répréhensibles. C'est le cas du foncier. Ce secteur est inondé d'individus malveillants qui n'hésitent pas à déposséder des paisibles citoyens de leurs parcelles de terre. Un grand réseau, qui aurait élu domicile à Angondjé, dans la Commune d’Akanda, serait d'ailleurs en voie d'être démantelé. Ces derniers auraient dépossédé plusieurs sites pour des mises en vente aux particuliers. Dans leur élan, ils disposeraient de faux titres fonciers qu'ils utilisent pour intimider les populations vulnérables. Ceux qui tentent de s'opposer sont, immédiatement, conduits au commissariat d’Akanda, où ces indélicats auraient tissé des ramifications avec quelques responsables auxquels ils promettent en échange des parcelles de terrain.

 

« Il y a bientôt un an que j'ai porté plainte contre ces individus au tribunal. Mais, depuis lors, le dossier n'a jamais avancé. Ils auraient des complices tapis dans les instances judiciaires. Mon souhait est qu'on démantèle ce réseau », a indiqué Agnès, une mère de famille habitant la zone dite « chez les Bakotas ».

 

Selon plusieurs sources, les principaux membres de ce réseau seraient des Gabonais et des Camerounais, avec comme complices des agents véreux du ministère de l’Habitat, de l'ANUTTC, de la DGR, du B2 et du tribunal. Il y a quelques années, ce même réseau aurait fait main basse sur le site qui fut réservé par le ministère des Mines pour la construction d'une usine derrière le stade d'Angondjé. Ce site a, préalablement, été morcelé et vendu à des particuliers qui y vivent paisiblement. En plus de la vente de cette parcelle, ces individus ont, également, déplacé les installations de l'usine. Un bien qui a pourtant coûté une fortune à l'Etat, mais qui a été détruit pour enrichir des tierces personnes.

 

(Affaire à suivre…)

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