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« Les responsables de l’administration et des entreprises qui recevront des convocations sont invités à se rendre, sans délai, dans les locaux de la Task-force… »

IMG Plusieurs chefs d'entreprises seront convoqués pour justifier de l'utilisation qui a été faite de l'argent des marchés.

Il n’y aura pas de place pour l’impunité. Le CTRI (Comité de transition de restauration des institutions) compte  bien traquer jusque dans leur dernier retranchement toutes les personnes qui ont volé l’Etat. D’où la décision prise par le Général Brice Clotaire Oligui Nguema de réactiver la Task-force sur la dette intérieure et extérieure.

 

Cette entité, à nouveau coordonnée  par Pierre Duro, va dès ce jeudi 21 septembre procéder aux audites et vérifications des dettes de l’Etat auprès des entreprises  privées. Mieux, le champ d’action de la Task-force a été élargi aux audits des entités publiques et parapubliques.

 

La Task-force n’aura pas de temps à perdre, puisque le CTRI a, dès la réactivation de cette entité, invité les responsables des entreprises privées et ceux de l’administration publique qui recevront des convocations à se rendre, sans délai, dans les locaux de l’entité que dirige Pierre Duro.  Le choix porté sur le ressortissant français n’est pas anodin. Expert judiciaire, cet amoureux de Rugby avait permis, lors de son premier passage à la tête de la Task-force,  de déceler qu’il y avait près de  400 milliards de Fcfa de dette fictive.  Sous sa houlette,  la Task-force avait épinglé plusieurs responsables d’entreprises qui avaient usé  de surfacturation dans la réalisation des marchés octroyés par l’Etat gabonais. 

 

Réputé coriace et  intègre, Pierre Duro n’avait pas hésité à faire convoquer les responsables de ces malversations financières dans les locaux de la direction générale des contre-ingérence et de la sécurité militaire couramment appelée B2.  Si plusieurs des chefs d’entreprises étaient passés à table, les lobbies  mafieux du BTP s’étaient mis en branle pour exiger à Ali Bongo le limogeage de Duro. Ce qui fut le cas. Le président déchu avait cédé au chantage des lobbies français du BTP qui ne voulaient plus du ressortissant français à la tête de la Task-force.

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