Le navire à moitié noyé dans les eaux.
Aucune communication officielle sur un incident qui aurait pu coûter la vie à des compatriotes. Sur ses canaux de communication, la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII) n’a même pas daigné expliquer à l’opinion les raisons du quasi-naufrage d’un de ses navires le mercredi 9 novembre dernier. Il a fallu les messages d’alerte de compatriotes sur les réseaux sociaux pour l’on découvre que le navire « Cassanga », après le chargement d’un important stock de ciment à destination de Port-Gentil, a failli faire un naufrage. Le navire qui était déjà de moitié immergé dans les eaux, a été sauvé par la bravoure des équipes.
Cette gestion opaque de la crise par Carl Ngueba (le directeur général de la Cnnii) et de l’ensemble de son directoire atteste de la gestion calamiteuse de cette entreprise publique en charge du transport maritime. D’autant que cet incident intervient quelques mois seulement après l’incendie d’une barge louée par la société à un particulier. Cette situation qui est la conséquence de l’utilisation d’appareils obsolètes interroge quant à la destination prise par l’argent mis à disposition par l’Etat gabonais pour la réparation de certains navires.
Depuis la mise en carnage de ses navires, dont le Sette-Cama, la CNNII n’a plus de navires. Et d’ailleurs, la mise en réparation de ses bateaux met plus de temps que prévu. Qu’est-ce qui explique cette longue durée ? La location de navires privés fait-elle l’affaire de la direction générale ? Seul Carl Ngueba est en même d’apporter une réponse.
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