La section Snec de l'ENS dénonce le climat d'insécurité.
Le samedi 17 juin 2023, une enseignante de l’Ecole normale supérieure a failli perdre sa vie. Un homme s’est introduit dans ce temple du savoir pour opérer. Face à ce cas d’insécurité devenu récurent, la section Snec-ENS est montée au créneau pour fustiger l’état désastreux de l’établissement. D’autant que l’individu est allé jusque dans la salle de classe où sa victime donnait cours.
Lors de l’assemblée générale, les enseignants de l’ENS, réunis au sein du Snec, ont décidé d’arrêter les cours pour exiger la réhabilitation complète de la barrière de l’Ecole normale supérieure et la sécurité de l’établissement.
Il faut dire que, depuis deux ans, la Direction générale de l’ENS avait décidé d’engager des travaux de réfection. Les travaux, à en croire des indiscrétions, avaient débuté par l'aménagement et les destructions de certains bâtiments en plus de la reconstruction et de la barrière de l’école vétuste. Seulement voilà, deux ans après le lancement de ces travaux, ils ont curieusement été suspendus sans que personne, à l’ENS, soit informé.
Un arrêt des travaux a des effets néfastes énormes sur le fonctionnement de l’établissement. Outre les cas d’insécurité devenus réguliers, il y a les conditions d’apprentissage qui posent problème, avec, notamment, l’absence de climatisation dans les amphithéâtres et même dans certains bureaux. Suffoquant de chaleur dans leurs bureaux, les chefs des départements avaient interpellé la direction et le secrétariat général de l’établissement, pour qu’une solution soit trouvée. Mais jusqu’à ce jour, aucune réponse n’a été donnée.
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