Le cercueil exposé au parvis du ministère.
La tension n'est pas prête de baisser au ministère des Affaires Étrangères. Les partenaires sociaux et la hiérarchie de ce département ministériel tiennent un bras de fer. L'un qui réclame les meilleures conditions de vie et de travail, l'autre qui n'attend pas répondre favorablement aux revendications des agents. Ainsi pour faire échouer tous les plans machiavéliques orchestrés contre les syndicalistes, un cercueil symbolique a été étalé au parvis du ministère.
L'ancien Ministre, feu Michael Moussa Adamo a vécu cette grève avant son décès. Les agents qui réclament la prise en compte de leur cahier de charges n'attendent pas se laisser intimider par la hiérarchie. « Nous irons jusqu'au bout. Nous ne pouvons pas accepter d'être laissés pour compte alors que nos droits sont bafoués. Cela fait plusieurs trimestres que la prime de servitude diplomatique ne nous a plus été payée. Nous n'avons aucun bus de transport pendant que les directeurs généraux sont véhiculés. Il faut que ça cesse et nous irons jusqu'à la satisfaction de nos revendications》, a indiqué Assou Ello, président du Syndicat des agents des Affaires Étrangères (SAAE).
Sauf que pour avoir porté leurs revendications à la hiérarchie, les syndicalistes seraient visés par des attaques orchestrées par leurs collègues du ministère qui craignent de perdre leurs postes et leur bifteck. Du reste, les syndicalistes espèrent relancer les négociations avec le nouveau ministre des Affaires Étrangères, Hermann Immongault.
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