Les officiers marins en sit-in devant la Primature.
Pourtant envoyés et formés à l’Ecole régionale de formation aux métiers de la navigation intérieur (ERFMNI), aux frais du contribuable gabonais, plusieurs compatriotes sont toujours au chômage. Ces Gabonais qui ont obtenu, au terme d’une longue formation, le diplôme d’officier marin, végètent sans emploi. Ces deux dernières années, ils ont multiplié les démarches aussi bien auprès du ministre des Transports que des directeurs généraux des entités sous tutelles, afin d’être intégrés. Que nenni ! Ces Gabonais sont baladés, humiliés, rejetés, alors qu’ils veulent servir leur pays dans le domaine maritime.
Le drame du navire Esther Miracle sera-t-il un élément déclencheur, pour que les autorités en place jugent nécessaire de faire le ménage dans un département miné par la corruption et le clientélisme en matière de recrutement ? Les officiers marins l’espèrent. L’espoir de mettre fin à une galère qui dure depuis 5ans.
Pour justifier la non-intégration de ces compatriotes, les autorités du ministère des Transports ont toujours évoqué le fait que leur formation n’a rien à voir avec les missions des entités publiques comme la CNNII et la Marine marchande. Une thèse battue en brèche par les officiers marins. Lesquels rappellent que les officiers marins ont été formés dans les métiers maritimes et fluviaux. « Nous sommes donc capables de travailler dans les différentes entités publiques du département de la marine marchande », ont-ils déclaré.
Surtout que sur le terrain, on assiste à des aberrations. Au lieu des techniciens maritimes formés, ce sont des compatriotes sortis de l’EPCA qui sont, régulièrement, commis aux tâches de contrôle des bateaux avant leur départ du port. Comment des administratifs peuvent-ils correctement déceler les anomalies que présente un navire ? Comment peuvent-ils s'y prendre pour lutter contre un incendie ? Connaître les techniques de survie dans l’eau ? Tant de questions sans réponse. Preuve que tout est mis en œuvre pour éviter que ces techniciens n’exercent.
A son époque, l’ancienne Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, avait été saisie de la situation par l’actuel Secrétaire général du PDG, Steeve Nzegho Dieko. Ossouka Raponda avait certifié au Sécrétaire général du parti au pouvoir que ce dossier avait été transmis pour un traitement diligent au ministre des Transports, Brice Constant Paillat. Sauf que la situation de ces officiers marins n’a connu aucune avancée.
Que peut-on attendre des imposteurs ? Pour ma part rien de spécial sauf faire des promesses non non réalisées pendant deux septennats. Malgré cela ils veulent encore mentir une énième fois au peuple gabonais qui sait très bien qu’ils ne feront jamais rien de beaux si ce n’est se remplir les poches, voyager en classe affaire ou première classe et s’enrichir aux frais du contribuable.
Il est plus que nécessaire de créer un ministère de la mer avec des professionnels de la mer. Et il y en a bcp, formés dans les grandes ecoles en Europe au Bresil au Maroc et en CI. Nb:Bien faire la différence entre Marine Marchande et Marins militaires.
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