Le duo Yembi Yembi et Doukaga Kassa sort vainqueur de l'élection.
En attendant la confirmation officielle du Centre gabonais des élections ( CGE) et la validation de la Cour constitutionnelle, le candidat du Parti démocratique gabonais, Jean Charles Yembi Yembi est donné gagnant de l’élection législative partielle dans la commune de Tchibanga. Le parti au pouvoir récupère de ce fait un siège qui, il y a encore quelques mois, était le fief de l’opposition et notamment du parti politique Les Démocrates. La démission de Jean-Pierre Doukaga Kassa du parti que dirige Guy Nzouba Ndama et son entrée au gouvernement en tant que ministre de l’Economie Numérique ont rebattu les cartes sur ce siège.
Un moment pressenti pour être le candidat investi par le Parti démocratique gabonais, Doukaga Kassa a été finalement préservé par la hiérarchie du PDG qui a vite compris que l’investiture de l’ancien opposant soulevait, sous cap, l’ire des cadres du parti dans la Nyanga. Par jalousie ou par simple cupidité, certains d’entre eux étaient prêts à tourner casaque pour faire mordre la poussière au néo ministre.
Pour autant, même en tant que directeur de campagne du candidat Yembi Yembi, Doukaga Kassa n’était pas moins l’homme à abattre. Dans son propre camp tout va être mis en œuvre pour que le candidat du parti démocratique gabonais morde la poussière. Intrigues, contre- campagne, invectives, trahisons…tout avait été organisé, par les cadres de l’ex parti des masses de la province, pour que le PDG ne l’emporte pas et que cette possible victoire ne soit présentée comme celle de Doukaga Kassa. C’était, à leurs dépens, sous-estimé la force politique d’un homme qui a toujours privilégié un rapport direct avec les populations de la contrée. De porte-à-porte, multipliant les causeries, les rencontres, les échanges…le duo Yembi Yembi/Doukaga Kassa a pu déjouer tous les plans de déstabilisation.
Et comme l’hypocrisie est une valeur partagée au sein du parti au pouvoir, voilà que les faucons auteurs des manœuvres de déstabilisation tentent de s’approprier une victoire qui n’est pas la leur. « La victoire a cent pères mais la défaite est orpheline », relevait à juste titre l’ancien président américain, John Fitzgerald Kennedy. Doukaga Kassa s’en est rendu compte, mais il a surtout prouvé sa force politique là où ses contempteurs prédisaient une débâcle.
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