Alors que le mandat du Président sortant, Jean-Baptiste Bikalou est forclos, depuis au moins 6 ans, et qu’il affiche par la même occasion un bilan désastreux à la tête de la chambre de commerce, les élections pour la mise en place d’un nouveau bureau n’ont toujours pas eu lieu. Pourtant, l’organisation desdites élections était programmée pour d’ici la fin d’année 2022. Ce, afin de permettre au bureau qui sortira des urnes de remettre de l’ordre dans une entité quasiment à la ruine.
Pour sortir de cette chienlit, un collectif de membres n’avait cessé d’exiger le toilettage des textes et la présentation du bilan du bureau sortant. Que nenni ! C’est toujours le flou total. A ce jour, pour des raisons obscures, le gouvernement est incapable de mettre en place une commission électorale pour la préparation et l’organisation du scrutin comme l’indiquent les textes.
Une situation qui donne aujourd’hui l’impression que le gouvernement serait plus motivé à travailler et à composer avec la Fédération des entreprises gabonaises (FEG) qu’à remettre sur pied la chambre de commerce. Conséquence de cette léthargie volontairement entretenue, cette année par exemple, la Chambre de commerce ne sera pas représentée lors de la cérémonie de présentation des vœux à la présidence de la République.
Par ailleurs, l’absence d’un bureau légitime à la tête de la chambre de commerce paralyse l’ensemble des activités des entreprises-membres au sein de l’organisation en plus de les priver d’un cadre propice à leur épanouissement. Plus grave, la situation de hors-mandat de Bikalou frappe d’illégalité toutes les actions que ce dernier et son staff sont amenés à poser.
D’après certaines sources au sein de l’exécutif, le gouvernement voudrait en retardant le chronogramme de l'élection procéder à des nominations des membres du nouveau bureau. Une éventualité qui suscite dores et déjà des contestations.
(Affaire à suivre)
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