L’école doctorale des grandes écoles (ENS, ENEF, ENSET) n’a pas dérogé à la règle de l’organisation de la cérémonie d’entrée universitaire. Pour cette 4e rentrée, le corps enseignant a fait un point d’étape de la vie et du développement dudit établissement. C’était dans l’une des salles polyvalentes de l’Ecole normale supérieure de l’enseignement technique. En présence du Ministre de l’enseignement supérieur, jean de Dieu Moukagni Iwangou, les responsables se sont réjouis de la création des troisièmes cycles dans différentes filières.
Cependant, l’école peine à fonctionner correctement. Pour cause, le manque de financement qui impact négativement le déroulement régulier des activités et porte un important préjudice au bon rendement des doctorants. « Nous sommes passés d’un budget de 20millions de Fcfa la première année à 6 millions la 3e année. Et nous attendons toujours le financement du gouvernement pour le compte de l’année universitaire 2019 /2020 »a confié, le président du conseil scientifique, le Pr Donatien Nganga Kouya.
En dépit de ces difficultés, le Pr Gilbert Nguema Endamane, directeur de l’école Doctorale des grandes écoles, indique qu’il n’est pas question de mettre la clé sous le paillasson : « nous réaffirmons notre volonté d’aller au bout de notre engagement scientifique pris il y a 3 ans. Ce, au-delà des contingences financières et structurelles ».
L’école souffre également d’un manque d’équipements à même de favoriser la recherche dans les laboratoires des sciences pures. Pire, les structures d’accueil ne répondent pas aux standards internationaux afin de permettre aux doctorants un meilleur épanouissement.
Plusieurs jeunes gabonais animés de poursuivre leur cursus dans le domaine de la recherche scientifique y sont formés .Depuis sa création, l’école compte 23 doctorants sur les territoires national et 10 à l’international. Signe que la recherche scientifique dans le pays pourrait prospérer.
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