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Eaux et forêts : Après le « One Forest Summit », retour à la grève

IMG Les agents des Eaux et forêts à nouveau en grève.

Ayant suspendu son mouvement de grève pour permettre la tenue du sommet sur l’environnement organisé à Libreville entre le Gabon et la France, le personnel du ministère des Eaux et forêts, regroupé dans le Synapef a annoncé le retour du piquet de grève. Les agents dénoncent le mépris du ministre de tutelle Lee White.

 

Les jardins du ministère des Eaux et forêts vont, à nouveau, être le terrain de la contestation. En effet, depuis le 28 mars dernier, le personnel, regroupé au sein du Syndicat national des professionnels des Eaux et forêts, a repris son mouvement de grève, qu’il avait suspendu depuis le début du mois de mars.

 

Selon les agents, cette reprise de la grève fait suite à l’attitude du ministre Lee White. Lequel, souligne le Synapef dans son communiqué, affiche un comportement méprisant doublé d’une incompétence notoire. Les agents dénoncent la non-reprise, depuis un an, des travaux de la Commission sur le dialogue social, le non-paiement des primes des troisième et quatrième trimestres 2022.

 

S’agissant du dialogue social, le président du Synapef, Didier Atome Bibang, note qu’« une accalmie de 12 mois perdue et non mise à profit pour s’employer à l’effectivité des engagements pris, engagements restés, jusqu’à ce jour, au stade embryonnaire des intentions ».

 

Les grévistes dénoncent, par ailleurs, plusieurs injustices au sein du département ministériel : « Les agents sont soumis à des injustices multiformes : coupure illégale de trois mois de salaire à 29 agents, coupure illégale de deux trimestres de primes à plus de 400 agents, ponction illégale de 25 % du montant des primes à plus de 200 agents, suspensions arbitraires et sans motif de fonctions de trois responsables administratifs », fait remarquer le Synapef. Non sans fustiger cette frange de privilégiés qui bénéficie de certains avantages. Le cas du directeur général des Forêts est une parfaite illustration. Selon le Synapef, en dépit de son implication dans une série de malversations à hauteur de 300 millions de Fcfa auprès des exploitants forestiers asiatiques, Ghislain Moussavou est toujours en liberté. Mieux, ce protégé du ministre a récupéré son poste, alors que l’instruction judiciaire est toujours pendante.

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