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Economie

Dette publique à 70.5% du PIB : « ce sont les chiffres d’une gestion de 2022 à 2023 », déclare le représentant résident du FMI au Gabon

IMG Gomez Agou lors de sa déclaration le lundi 10 juin 2024. Crédit photo Gabonreview.

A la faveur d’une rencontre avec la presse, organisée hier,  lundi 10 juin 2024, Gomez Agou, Représentant résident  du Fond Monétaire International (FMI) au Gabon a édifié l’opinion publique sur la réalité de la dette publique dans notre pays.  Dès sa prise de parole le représentant du FMI a tenu à relever que les autorités en place  au Gabon ont mis à la disposition de l’équipe du FMI toutes les informations nécessaires visant à parfaitement évaluer le niveau de la dette publique. 

 

La dette publique (qui constitue l’ensemble des engagements financiers d’un Etat auprès de ses partenaires locaux et internationaux) s’élève au Gabon à 70,5 % du PIB, a souligné Gomez Agou. Tout en précisant qu’il s’agit des chiffres d’une gestion de 2022 à 2023, donc antérieur à l’arrivée des militaires au pouvoir.

 

Le représentant du FMI va plus loin en notant que cette dette s’est accélérée en 2023 parce qu’il y avait un contexte électoral. «  Il y a eu un certain nombre de dépenses notamment les dépenses extra budgétaire. Il y a eu des dépenses qui ont été faites en dehors du budget 2021, 2022 et 2023 » a expliqué Gomez Agou. Non sans affirmer que dès l’arrivée des militaires au pouvoir, ces derniers ont présenté toutes ces dépenses au FMI.

 

Conséquence de toute cette gabegie, la dette du Gabon qui se situe aujourd’hui à 70.5 de son PIB est au dessus du niveau requis  dans  la zone CEMAC. Comment faire pour maîtriser cette dette afin qu’elle ne soit  néfaste ?

 

Le représentant résident du FMI indique « qu’il est essentiel de rapidement ramener la dette à des nivaux qui soient raisonnables. » Et de poursuivre : «  Il se trouve que les dépenses liées aux élections avant le 30 août  sont remplacées aujourd’hui par une forte demande des populations pout des besoins de développement. Il faut que les nouvelles autorités trouvent l’équilibre entre satisfaire les besoins de développement des populations et s’assurer de ne pas surendetter le pays. Puisqu’ils ont déjà trouvé une situation de dette très élevée.  Si le rythme de dette ne se ralentit pas, on risque de se retrouver dans une situation de surendettement », prévient Gomez Agou.

 

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