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Déclaration de la CNR : « le dialogue est une tromperie cruelle et sans fin »

IMG Vincent Moulengui Boukosso président de la Conférence des présidents de la CNR.

«  La vérité rend libre ». Et c’est au nom de cette vérité que la Coalition pour la nouvelle République réunit autour de Jean Ping indique continuer à se battre depuis six ans. Un combat sans relache pour la reconnaissance de la vérité des urnes de l’élection présidentielle du 27 août 2016.

 

Lors d’une déclaration de presse donnée le mercredi 1 février dernier, Vincent Moulengui Boukosso a réitéré cette position tout en fustigeant le fait que face au « coup d’état  électoral » perpétré par le régime en place, la communauté internationale a résolument  « laissé le Gabon à l’abandon ». Pour preuve, poursuit la CNR,  les résolutions du Parlement Européen n’ont jamais été examinées par l’Exécutif Européen.

 

 

Pour autant, la CNR rappelle à tous que le problème fondamental aujourd’hui n’est pas celui de la défaillance du processus électoral, ni celui des compétences pour l’organisation d’une élection. «  Le problème qui met le Gabon en crise répétitive depuis 1990, est le déni systématique de la vérité des urnes et la conservation du pouvoir par la force des fusils devant un peuple à mains nues quels que soient les résultats des urnes. » souligne le président de la conférence des présidents  de la CNR.

 

A propos du  dialogue…

 

La CNR estime qu’il s’agit d’une « tromperie cruelle et sans fin. » D’autant que les dialogues consécutifs aux crises politiques  ont tous abouti à la conservation du pouvoir par la force des armes et au mépris des conclusions de ces concertations.  Pour Jean Ping et les siens « il est temps  que cela s’arrête, en commençant par la reconnaissance de la vérité des urnes du 27 août 2016. Il n’y aura pas 60 ans de règne d’une famille au Gabon. », tempête la CNR.  Avant de constater en outre, que depuis l’installation de ce pouvoir par la force des armes,  la paix et absente dans tous les secteurs de la société gabonaise. L’ingouvernabilité est totale dans tous les secteurs de l’Etat.

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