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Crise permanente à la CNSS : Désavoué par le Premier ministre, Christophe Eyi prend des mesures de représailles

IMG Jean Christophe Eyi accusé d'avoir lancé une chasse aux sorcières à la CNSS.

Incapable de mettre fin au mouvement de grève des agents de la CNSS piloté par la coalition des syndicats, l’administrateur provisoire, Christophe Eyi, a pu se sauver du désastre que grâce à l’intervention du Premier ministre dans ce dossier. Mais à peine les syndicats avaient-ils décidé de lever leur mouvement de grève que le lieutenant du ministre de la Santé prenait des décisions qui ont suscité d’autres contestations.

 

 

Guy Patrick Obiang Ndong et son lieutenant Christophe Eyi sont-ils contre un retour à la sérénité à la Caisse nationale de sécurité sociale ? C’en a tout l’air pour les agents de l’entité en charge de la gestion des retraites. En cause, les récentes décisions de mutation et d’affectation prise au lendemain de la levée, par les syndicats, de leur mouvement de grève.

L’administrateur provisoire de la CNSS n’a, semble-t-il pas, digéré les instructions données par Alain-Claude Bilie-By-Nze invitant le patron de la CNSS à reprendre les discussions avec les syndicats et de tout mettre en œuvre pour apporter des solutions aux revendications posées sur la table. Notamment le paiement du 13e mois.

 

Selon un communiqué de Louis Jocelyn Ngoma, l’initiative du Premier ministre aurait provoqué un climat de pourrissement. Selon le syndicaliste, plusieurs chefs de service ont décidé de s’en prendre ouvertement à leurs agents. Les chefs de service ont procédé à des affectations et autres mutations fantaisistes, « aux allures de sanctions, occasionnant parfois la rétrogradation, avec des conséquences financières », dénonce Louis Jocelyn Ngoma. Comme il fallait s’y attendre, les manigances de la direction provisoire ont suscité la mise en garde des partenaires sociaux. « L’administration provisoire souffle sur les braises. Ces décisions d’affectation et de mutation contribuent à la radicalisation des travailleurs », s’indigne le leader syndical.

 

Maintenant, beaucoup comprennent pourquoi deux hommes (le ministre de la Santé et l’administrateur provisoire) n’ont pas tenu parole, en décembre dernier. En effet, au cours d’une rencontre entre les différentes parties, il avait été question de maintenir les acquis des travailleurs, c’est-à-dire le paiement du 13e mois. Mais le 31 décembre dernier, cet acquis n’a été versé aux agents. Toute chose qui avait poussé la coalition des syndicats à reprendre le chemin de la contestation. Maintenant, il reste à savoir si les mesures de représailles prises par Christophe Eyi vont conduire à une nouvelle paralysie.

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