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Crise au barreau du Gabon : la Conférence internationale des barreaux apporte son soutien au bâtonnier Raymond Obame Sima

IMG La CIB dénonce les manoeuvres de scission du barreau du Gabon.

C’est un soutien de poids que  celui apporté par la Conférence internationale des barreaux (CIB) à Me Raymond Obame Sima.  L’élection du nouveau bureau de l’ordre des avocats gabonais est remise  en cause par un groupe d’avocats dont Me(s), Jean-Paul Moubembe et Gilbert Eranga. Le contentieux soumis au Conseil d’Etat s’ouvre ce mercredi 12 avril. C’est dans ce contexte explosif, que la CIB, a dans un courrier adressé au bâtonnier Raymond Obame Sima relevé le danger que représente les manœuvres de scission menées par certains avocats contestataires : « la scission du barreau n’est pas envisageable», souligne la CIB.

 

Me Oumarou Sanda Kadri, bâtonnier du Niger et président de la CIB indique en outre qu’il s’agirait d’«une perspective néfaste pour le justiciable et pour la profession d’avocat dans la mesure où elle remet en cause l’autorité de l’autorégulation de la profession, l’unité de la déontologie et la protection même de l’indépendance de l’avocat».

 

Non sans indiquer  "qu’il n’appartient pas aux avocats d’adapter l’institution ordinale en fonction de leurs convenances personnelles. Le barreau est une part de l’institution judiciaire et son démembrement remet en cause l’institution judiciaire elle-même. La force du barreau tient à l’acceptation de la règle majoritaire dans le respect des droits fondamentaux que les avocats ont la charge de faire respecter ".

 

Une position de la CIB qui conforte l’actuel bureau de l’ordre d’avoir suspendu pour six mois le principal instigateur de cette manœuvre, Me  Justin Taty. Ce dernier, défendu par Me Moubembe, conteste cette décision auprès du Conseil d’Etat.

 

Du reste, la CIB a indiqué se réserver le droit de saisir directement le gouvernement gabonais au cas où le projet de scission du barreau  prospérait.

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