« Le dossier ne sera pas clos temps que toute la vérité autour des massacres de 2016 n’aura pas été faite » se réjouit un membre de la Coalition pour la nouvelle République menée par Jean Ping. Un sentiment exprimé au lendemain de la posture prise par les juges de la Cour pénale internationale (CPI) sur ce dossier. D’après Jeune Afrique la première chambre préliminaire de la CPI refuse de clore le dossier des violences post-électorales de 2016.
Bien que Fatou Bensouda, la procureure de la CPI, avait préconisé de mettre fin aux investigations. Cette dernière considérait qu’il n’y avait pas lieu d’ouvrir une enquête et que les conditions juridiques n’étaient pas remplies.
Or, la décision prise par les magistrats de la première chambre préliminaire de la CPI, le 15 janvier dernier, laisse la possibilité pour l’institution judiciaire internationale d’ouvrir une enquête sur les exactions commises. Les magistrats affirment avoir pris note de l’avis de la procureure, mais ajoutent que le dossier pourrait encore recevoir des éléments nouveaux, les faits commis en 2016 étant imprescriptibles, explique JA.
Pour rappel, au lendemain des violences postélectorales en 2016, la CPI avait été saisie par le régime d’Ali Bongo et dans le même temps par l’opposition réunie autour de Jean Ping. Chaque camp accusait celui adverse d’être coupable d’actes relevant de « crimes contre l’humanité ».
« Le gouvernement gabonais estimait que certains opposants avaient commis des faits relevant de l’incitation à commettre le crime de génocide. L’opposition accusait quant à elle les forces de l’ordre de violences lors de la manifestation du 31 août, laquelle avait été suivie d’un bombardement du quartier général de Jean Ping dans la nuit du 31 août au 1er septembre, et d’une vague de répression menée par des milices armées », explique le média panafricain.
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