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Conditions de travail déplorables au CESE et malversations : Julien Nkoghe Bekale découvre le désastre de la gestion de Ndemezo’o Obiang

IMG Le CESE dans une situation chaotique.

Nommé Président du Conseil économique, social et environnemental, Julien Nkoghe Bekale semble déjà regretter le cadeau empoisonné qu’il a hérité de son engagement au sein du PDG. Les mauvaises conditions de vie et de travail des agents sont jugées déplorables par le nouveau patron de l’institution.

 

Alors que les tensions étaient vives entre René Ndemezo’o Obiang, les agents et les Conseillers membres, au regard de la gestion opaque et de la gabegie financière de la première institution du pays, Julien Nkoghe Bekale a été nommé à la présidence de cette institution pour ramener le calme, la sérénité et la paix dans la maison. Mais un tour du propriétaire effectué, au lendemain de la passation de charges, a permis au nouvel occupant de se rendre compte que sa mission ne sera pas facile. Et pour cause, l’état de l’institution et les conditions de vie et de travail des agents sont plus que déplorables.

 

Tout va en vrille au Conseil économique, social et environnemental. Le bâtiment est dans un état désastreux. Absence de climatisation dans les bureaux, les agents travaillent dans des fourneaux, au point de laisser les frênettes constamment ouvertes. Pire, en dépit des moyens affectés à l’institution, les agents ne disposent pas de fournitures de bureau. Où sont passées les dotations financières affectées au CESE ? Personne ne sait, même si tout le monde soupçonne des malversations financières de l’ancien bureau que dirigeait René Ndemezo’o Obiang.

 

La preuve, il y a plus d’un an, le Vice-président de cette institution avait dénoncé la disparition de la somme de 135 millions 637 mille Fcfa. Cet argent, qui était destiné au paiement de frais de session, a, finalement, servi pour le paiement des factures des entreprises ayant effectué des travaux au bénéfice du Conseil économique, social et environnemental.

 

A l’époque, Nicaise Moulombi, le deuxième Vice-président de cette entité, fustigeait le fait que l’argent avait été décaissé à l’endroit des entreprises pour des travaux qui n’avaient jamais été réalisés. Conséquence, il était quasiment difficile de parachever les travaux de fonctionnement de la première session de l’année 2022 qui s’est tenue du 21 février au 10 mars.

 

Or, les agents affirment que ces travaux n’ont jamais été effectués. Quant aux entreprises, personne n’a jamais vu l’ombre de ces entités. « C’est tout le temps comme ça. Il y a pire que ça ici au CESE. Le président mange avec ses proches », dégaine un cadre de l’institution. « Vous pouvez vérifier cela, à travers le personnel et nos conditions de travail », renchérit-il. Un supposé détournement qui avait provoqué un climat malsain au CESE, jusqu’au départ de René Ndemezo’o Obiang.

 

Julien Nkoghe Bekale, qui a hérité pratiquement d’une coquille vide, pourra-t-il satisfaire les besoins des agents ? Ou, comme son prédécesseur, il va lui aussi se servir ? C’est la question qui taraude les esprits des agents et des Conseillers membres. Selon certains, le nouveau président serait tout aussi gourmand que l’actuel ministre d’Etat à la Consommation et à la lutte contre la vie chère.

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