C’est dans une correspondance en date du 05 septembre dernier que l’ Observatoire des Droits des Assurés Sociaux du Gabon ( ODASGA) a interpellé les responsables du Centre hospitalier universitaire Mère et Enfant Jeanne Ebori pour demander la libération des bébés séquestrés au sein de ladite structure hospitalière. L’organisation que dirige Albert Mezui a indiqué, d’entrée, que la séquestration est interdite au Gabon par les dispositions de l’article 395 du code pénal.
Or, dénonce l’ODASGA, nous constatons pour le déplorer que le CHU-Mère et Enfant pratique la séquestration systématique comme moyens de pression pour exiger le paiement aux gabonais, de 18 ans révolus, pour des prestations liées à l’accouchement et qui restent à la totale charge de la Cnamgs dont vous êtes toujours liés par convention.
L’organisation de défense des droits des assurés ne s’arrête pas là. Dans le même courrier elle menace de se constituer partie civile dans le cadre du déclenchement de poursuites judiciaires contre la structure hospitalière.
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires