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Cherté d’internet et campagne de protestation : « Nous devons poursuivre le mouvement de boycotte des coûts d'internet… »

IMG Les utilisateurs d'internet multiplient les campagnes de boycotte.

Le mouvement a été suivi dans l’ensemble du pays. Hier, dimanche 23 avril, les utilisateurs des téléphones mobiles et d’internet au Gabon se sont mis en mode avion  de 12 à 14  heures. Ce, afin de boycotter les maisons de téléphonies mobiles accusées de pratiquer dans le pays des prix d’internet très élevés.  « Une escroquerie » que dénoncent aussi les acteurs de la société civile, lesquels en appellent les utilisateurs à poursuivre cette campagne.

 

Dans une tribune publiée ce lundi 24 avril, le porte-parole du Copil citoyen, Geoffroy Foumboula Libeka accuse le gouvernement gabonais et le Parlement d’avoir «  adopté des mesures visant à spolier le contribuable. »

 

L'État du Gabon champion des détournements se retrouvant aujourd'hui financièrement limité pour répondre aux besoins du peuple et non à leurs propres besoins va décider de jouer sur les services les plus consommés par tous (internet,eau, électricité,carburant,etc...).  Pour se faire, l'État va obliger les entreprises intervenant dans ces secteurs à rajouter des taxes pour le compte de l'État dans leurs différents services et à reverser les revenus au trésor de l'État et surtout dans ces CAS (Compte d'Affectation Spéciale) qui échappent à tout contrôle,  explique l’acteur de la société civile.

 

Ainsi, poursuit-il, même si l'État après validation du Parlement décide de rajouter 1.000 taxes, les entreprises vont rajouter car la loi va s'imposer à ces entreprises et au consommateur qui en paye les frais.

 

« La maison de téléphonie ne viendra jamais vous dire que c'est en partie à cause de l'État ceci pour protéger leur business. (…) Les deux sont solidaires, se frottent les mains en spoliant les citoyens, personne ne critique l'autre car ils savent que les contribuables vont continuer à consommer ces services, ils sont obligés, » conclut le porte-parole du Copil Citoyen.

 

 

 

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