Une mauvaise nouvelle pour le gouvernement qui ne cesse de vanter les proueses du président de la République en matière de formation professionnelle. A travers le mouvement de grève déclenché par les agents du centre de formation professionnelle de Nkok, l’opinion découvre ahurie les nombreuses insuffisances et manquements. Hier, mercredi 29 juin, les agents de cet établissement ont fermé l’accès à l’établissement pour exiger dans l’immédiat des réponses à leurs revendications. Précisement ; l’harmonisation et le paiement de la prime, la régularisation des situations administratives et des éclaircissements sur le statut d’agent public en détachement.
Au micro de Gabonreview, le délégué du personnel, Wolfgang Ossavou, a indiqué que les primes liées à l’éloignement, à la présence et celle de transport sont quasi-inexistantes. «On nous a doté d’un minibus qui ne peut transporter qu’après plusieurs tours, la centaine d’agents affectés à cet établissement», souligne-t-il.
Non sans indiquer que l’Etat a débauché des enseignants dans les lycées techniques pour les nouveaux centres de formation mais ces enseignants sont victimes de suspension de solde parce que dit-il, «leur situation administrative n’est pas claire. Ils ne sont plus du Lycée technique, ils ne sont même pas du CIMFEP de Nkok». Ces soldes sont suspendus depuis 2 mois.
Outre ces revendications, les agents dénoncent aussi les mauvaises conditions de travail. Une situation perceptible à travers l’absence médicaments au centre de santé et le fait que les machines dans les atéliers ne soient pas assurées. Selon Wolfgang Ossavou plusieurs cas d’accidents graves ont été enregistrés dans les ateliers. Avant de conclure ; «Alors, les agents ont décidé d’entrer en grève illimitée, les cours sont suspendus, les ateliers sont fermés, l’établissement est fermé».
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