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Société

(Assises sur la vie chère) les participants exigent le paiement des per diem : « On n’est pas venu travailler pour leurs beaux yeux… »

IMG Les assises tournent au fiasco.

Annoncée pour être une rencontre qui visait à réfléchir sur les mécanismes à mettre en place pour réduire le coût de la vie au Gabon, les assises sur la vie chère ont finalement tourné au fiasco total. Mieux, ce forum a permis de démontrer  à ce régime le désastre de sa gouvernance. A peine les travaux bouclés, les acteurs de ces assises sont montés au créneau pour exiger dans l’immédiat le paiement de leurs per diem. Lesquels per diem  n’ont pas été réglés lors des travaux en commission encore moins au début des assises.

 

«  Voilà plus de trois jours  que nous avons pris part aux travaux dans les ateliers, il est normal que nous ayons des per diem. On n’est pas venu travailleur pour leurs beaux yeux. On ne peut pas nous interpeller pour le plaisir. C’est pourquoi dès le moment où le chef du gouvernement a fini son allocution pour clôturer les travaux des assises, nous nous sommes levés pour dénoncer le fait que l’on n’a pas parlé des per diem des acteurs qui ont pris part activement à ses asssises. », fustige un des participants  à  cette rencontre. 

 

Et de poursuivre ; «  les recommandations sur la vie chère sont louables, c’est la preuve que nous ne sommes pas venus faire un travail en vain. (…) De la même manière que les  partis politiques ont été satisfaits, il faudrait aussi que l’ensemble des participants aux  cinq ateliers soient contentés. »  

 

Preuve que plus rien ne va, le premier Ministre sous la pression face à cette exigence n’a pas eu d’autres choix que d’embarquer dans son véhicule et quitter Arambo, lieu des assises. La descente aux enfers d’Alain-Claude Bilie-By-Nze est d’autant plus grande que le profit politique que le régime voulait tirer de cette rencontre a donné lieu à un cinglant désaveu. Les gabonais souffrent et l’expriment désormais ouvertement quitte à monnayer leur participation à des manifestations pourtant présentées comme salutaires pour le pays.  

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