72h après la nomination à la tête de la société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG) du sénégalais Ousmane Cissé, la tension est montée d'un cran au siège social de cette entreprise sis au Centre-ville. Au cours d'une assemblée générale animée par le syndicat national des travailleurs du secteur de l’eau et de l'électricité (SYNTEE+), les agents de la SEEG ont manifesté leur mécontentement de voir à la tête de cette société un expatrié. Une montée de tension qui en dit long sur la volonté des gabonais d'œuvrer pour la conservation des postes de responsabilité aux experts nationaux.
Pour se faire les agents se sont levés comme un seul homme pour se rendre au siège social de la SEEG. Massés à la cour du grand bâtiment, des milliers d'agents ont réclamé le départ imminent et sans condition d'Ousmane Cissé, le nouveau Directeur général. « Nous avons convoqué cette assemblée générale pour statuer sur l'avenir de la SEEG. Nous sommes ici pour dénoncer la nomination du nouveau DG. Il n'est pas à sa place, il doit partir pour place à quelqu'un d'autre. Il y a des gabonais compétents > », a réagi un syndicaliste.
Désormais sous pression, Ousmane Cissé serait prêt à plier bagages. Sauf que pour sortir par la grande porte, l'entourage du DG contesté, aurait sollicité des négociations avec les partenaires sociaux. La SYNTEE+ entend faire une déclaration dans les prochaines heures pour rendre publiques les conclusions des négociations.
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