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Après son père, Arnaud Engandji claque, à son tour, la porte du Parti démocratique gabonais

IMG Arnaud Engandji quitte le PDG.

C’est un séisme auquel ne s’attendait certainement pas "le distingué camarade" Ali Bongo. En l’espace de quelques heures, son parti vient d’enregistrer la démission de deux figures importantes dans la province du Haut-Ogooué et précisément dans le département de la Sebe-Brikolo. Il y a d’abord eu Jean Zéphirin Engandji, ancien membre du Conseil national.


Bien que le géniteur de l’ex-ministre des Travaux Publics, ait sobrement  évoqué des « convenances personnelles », pour expliquer son départ du PDG, son fils Arnaud Calixte Alandji m'Engandji  n'a pas attendu longtemps pour lui emboîter le pas. Un peu comme s'il avait choisi de ne pas griller la politesse à son père en démissionnant avant lui. D'après une source au Secrétariat général du PDG, qui nous a confirmé la défection d'Arnaud Engandji, "ce départ était devenu inévitable compte tenu d'un certain nombre de divergences avec la hiérarchie du parti". On n'en saura pas plus.


En revanche, l'on a pu noter que la démission d’Engandji lui a tout de suite valu un message élogieux de son collègue à l’Assemblée nationale et non moins grand-frère dans la Sebe-Brikolo,  Mathias Otounga Ossibadjouo. « Le Gabon retiendra de  toi la dignité d’un fils qui a toujours su répondre à l’appel du devoir », écrit cet homme qui n’a, malheureusement, pas  eu le courage de poser un pareil acte en dépit des humiliations subies de la part des nouveaux maîtres  de la maison PDG. 

 

Du reste, si le clan Engandji s’est gardé jusqu’à ce mercredi matin, d’évoquer les raisons de leurs démissions en cascades, il ne fait l’ombre d’aucun doute qu’elles interviennent suite aux humiliations, aux propos outrageants et à l’ingratitude de l’entourage du Distingué camarade à leur encontre. C’est la  preuve d’un malaise  profond.

 

 

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