A couteaux tirés, actuellement, avec le secrétariat exécutif de l’Agence nationale des parcs nationaux au sujet des conditions de travail jugées déplorables, les écogardes, réunis au sein de leur structure syndicale, ont, au cours d’une assemblée générale tenue, le 08 mai dernier, attiré l’attention de la tutelle sur les décès récurrents des agents de cette entité sous tutelle du ministère des Eaux et Forêts.
Le décès d’un écogarde, Gaétan Obame, enregistré, dernièrement, à l’Agence nationale des parcs nationaux n’a pas laissé insensible le syndicat des écogardes. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction et adressé au secrétariat exécutif de l’ANPN, le Syneg déplore la récurrence des décès depuis le mois de décembre 2022. Toute chose qui inquiète les agents de cette entité. Pour le Syneg, cette situation est due aux mauvaises conditions de travail du personnel jugées déplorables.
Le manque de suivi médical serait l’une des causes, poursuit l’organisation syndicale. Le Syneg déplore, en outre, le fait que plusieurs agents ne sont pas suivis médicalement. Or, indiquent les responsables du syndicat, il est nécessaire que soit organisé dans les plus brefs délais, des examens médicaux à l’ensemble des agents. Tout comme, le Syneg exige la formation aux premiers secours ainsi que la mise en place d’une assurance maladie complémentaire fiable, conformément au protocole d’accord signé dernièrement.
Ce n’est pas tout, le Syneg sollicite également la mise en place d’un comité de sécurité et de santé de travail, conformément au Code du travail : « Les comités de sécurité et de santé au travail sont constitués dans les établissements occupant au moins cinquante travailleurs », relève le Syneg.
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