Après les Conseils provinciaux, place à la tenue du 12e congrès du Parti démocratique gabonais (PDG). La cérémonie a débuté ce vendredi 23 décembre au Stade de l’Amitié d’Angondje et va s’achever le 24 du même mois. A 8 mois des élections générales, l’équation demeure plutôt difficile pour le parti d’Ali Bongo Ondimba qui doit user de toutes les stratégies pour éviter l’hémorragie.
Dans les couloirs du parti cette grand-messe qui a été précédée par la tenue des Conseils provinciaux, il y a peu, s’organise sur fond de divisions et de guerres de clan. Pour preuve, les polémiques entre plusieurs barons du parti et le secrétariat général autour de l’augmentation du nombre des membres du bureau politique (MBP). Steeve Nzeko Dieko et les siens sont ouvertement accusés de vouloir procéder à la nomination de nouveaux MBP en plus de ceux qui existent, le tout en violation des textes qui régissent le fonctionnement du parti.
A en croire certains barons, cette rencontre pourrait aboutir à une autre hémorragie, comme en 2016. Surtout que cette manœuvre est perçue par beaucoup comme la volonté du SG de procéder à une sorte d’épuration. A la surprise générale, souligne le journal La Cigale Enchantée dans sa livraison de ce vendredi, un document dénommé « la feuille de route des conseils provinciaux » a été pondu par Steeve Nzego Dieko et les siens présentant la nécessité de nommer plusieurs MBP par fédérations. Ces nominations obéissent à quel agenda à 8 mois des élections générales ? Interrogent plusieurs hiérarques.
Autre frustration, le fait qu’à la dernière minute le comité d’organisation ait décidé d’exclure les membres du comité central et les élus locaux des travaux en commission. Au point que plusieurs d’entre eux n’ont pas reçu de badges.
Ce n’est pas tout. Il y a la question sur les finances qui fait grincer les dents. En effet, pour prétendre briguer un poste dans les instances du parti, les prétendants devraient montrer patte blanche sur le plan des cotisations. Un critère qui a vite conduit certains à se désintéresser des postes de responsabilité. En un mot, au PDG, les militants fauchés n’ont pas leur place au sommet du parti, mais sur le terrain.
Autre équation que devrait régler le parti d’Ali Bongo Ondimba, le cas des militants des partis qui ont été absorbés par le PDG. Jusqu’à ce jour, DN, SDG, RV et autres sont toujours en salle d’attente.
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires