La courbe de contamination ne cesse de grimper. Le Gabon a désormais dépassé la barre des 1000 personnes contaminées. Précisément 1004 personnes sont touchées par le virus avec 9 neufs décès. Des chiffres de plus en plus inquiétants eu égard à l’échec du système de riposte déployé par le régime de Libreville.
Conséquence, les syndicats de santé montent désormais au créneau pour exiger du gouvernement des commandes du Covid-organics, remède contre le coronavirus découvert en Madagascar. D’après le site en ligne Gabon-actu, les bureaux exécutifs du Syndicat national des personnels de santé ( Synaps) et le syndicat des personnels d’hygiène et d’assainissement ( Synapha) exigent désormais au Copil de valider et de commander l’arrivée du Covid-organics ou de la Faracine remède trouvé au Gabon.
Or, le gouvernement Gabon semble plutôt s’inscrire dans une posture d’attententisme. De quoi ? Ou de qui ? Personne ne sait réellement. Ce, alors que plusieurs pays africains ( le Sénégal, la Guinée Equatoriale, la Guinée Bissau, le Congo-Brazzaville…) ont déjà passé leurs premières commandes.
Mieux, le 05 mai dernier, plusieurs chefs d’Etat Africains ; Félix Tshisekedi, RD Congo, Abbel Fatah Al-Sisi, Egypte, Paul Kagamé, Rwanda, Cyril Ramaphosa, Afrique du Sud, Ibrahim Boubacar Keita, Mali, Macky Sall, Sénégal, Théodoro Obiang Nguema, Guinée Equatoriale, Umaro Sissoco Emballo, Guinée-Bissau, Faure Gnassingbé, Togo et Andy Rajoelina, Madagascar, ont eu une séance de travail par visioconférence pour discuter des atouts du remède malgache et réfléchir sur une stratégie de riposte continental contra la pandémie. Le Gabon, comme s’est désormais l’habitude, a brillé par son absence.
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