Les élections des membres de l'assemblée générale et celles du président de la Chambre de commerce s'annoncent déjà compliquées. Ce, depuis la mise en place du calendrier et la communication dudit calendrier aux organisations patronales, le vendredi 13 mai 2022, à la salle de réunion de ladite institution. Durant ces échanges, les participants ont pu constater la détermination de Yves Fernand Manfoumbi à tenir les élections des représentants de cette institution coûte que coûte les 3 et 10 juin 2022 prochains.
Ignorant royalement toutes les sollicitations et les mises en garde de certains participants, Yves Fernand Manfoumbi ne semblait vouloir n'en faire qu'à sa convenance, ou encore à la convenance de certaines mains obscures.
En annonçant la tenue à tout prix des élections des membres de l'assemblée générale pour le 3 Juin, et celles du président le 10 juin 2022, le ministère du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises, pourtant très convainquant sur le fait que les entrepreneurs, peut importe leurs taille et leurs capitaux, devaient désormais prendre une part active dans la vie de la Chambre de commerce, le membre du gouvernement a, dans le même temps, choisi d'ignorer les remarques qui tentaient de lui faire comprendre que la réussite d'un tel processus demandait un peu plus de temps et de concertations entre les acteurs autour du ministre.
Pour parvenir à leurs fins, ces forces obscures tapis dans l'ombre avec pour unique projet de prendre de force les reines de la Chambre de commerce auraient contribué à la rédaction de l'arrêté 0271 de mai 2021, portant organisation des élections à la chambre de commerce sans que même les membres de l'assemblée générale de ladite institution n'en soient impliqués.
Nombreux sont ceux qui au cours de cette rencontre du 13 mai 2022, ont découvert qu'il existait un arrêté de cette nature. Nombreux sont ceux qui ont pris connaissance le même jour de la note de Jean Baptiste Bikalou, portant sur les conditions d'organisation desdites élections. Ce qui porte à croire que c'est Jean Baptiste Bikalou qui est à la manœuvre dans cette affaire. Ce, dans le but de se maintenir en poste.
Face à autant de dérives et d'obstination, la réaction de certains représentants des organisations patronales, dont la CGPMEI, par la voix de son président Emmanuel Marcos Zué Méyé Eyéné a été immédiate ; " l'élaboration d'un arrêté taillé sur mesure pour le profil d’un candidat et soumis à à la signature du Premier ministre n'est rien d'autre qu'une arnaque. Dans ce texte, vous trouverez des dispositions qui se contredisent comme l'article 2 et d'autres qui sont inexploitables dans les délais impartis pour l'organisation desdites élections comme l'article 7. Croire que madame le Premier ministre a été signataire de cet arrêté est la preuve du degré de médisance des membres du bureau actuel de la Chambre de commerce contre le plus grand nombre des entrepreneurs. »
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires