Après le refus de l’administration de la société Autosur de permettre une visite technique de ses installations, les agents du ministère des Transports se sont rendus hier, mardi 13 juillet, dans la société Autobilan. L’ entreprise de visite technique concurrente. Les agents de la direction générale des transports terrestres (DGTT), ceux de l'inspection générale du ministère ont fait le tour des sites de l'entreprise Autobilan à Libreville. Du boulevard à la zone industrielle d'Oloumi, en passant par Nzeng-Ayong, les techniciens des transports ont œuvré de leur expertise pour s’assurer de la conformité des équipements utilisés par la société.
Comme il fallait s’y attendre la visite d’inspection a revelé de nombreuses insufissances et certaines améliorations. «La visite d'aujourd'hui à Autobilan comme celle d'hier à Autosur consistait à répondre aux instructions du ministre des Transports, Brice Paillat. Il fallait s'assurer du respect du cahier de charge et de la réglementation en vigueur. Ce, en matière de fonctionnement des centres de contrôle technique. Le cahier de charge exige un certain nombre de conditions à remplir pour les opérateurs exerçant dans le secteur d'activité. Il fallait s'en assurer. Au terme de ces visites, nous ferons un rapport que nous remettrons à la hiérarchie», a expliqué un technicien de la DGTT.
«Cette visite est conforme à notre cahier de charge. Les techniciens ont relevé des imperfections mais aussi des avancées comme au niveau des points de contrôle technique qui sont passés de 123 à 136. Sur ce point par exemple, nous à Autobilan nous avons tout fait pour être en conformité avec cette nouvelle directive européenne », a indiqué Thomas Franck Eya, le représentant de la société Autobilan au Gabon.
Sur les insuffisances, il a été reproché à Autobilan d'avoir ouvert son centre technique du boulevard sans en avoir eu le quitus du ministère. Cette infraction est suivie de plusieurs imperfections techniques dont l'absence de l'interconnexion de tous les centres de visite technique d'Autobilan dans un premier temps et en dernier ressort avec la direction générale des transports terrestres, pour le suivi coordonné du fichier des visites techniques.
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