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Société

Transports : 5 millions pour arrêter la grève, le honteux chantage de certains syndicalistes

IMG Le ministre des Transports refuse de céder au chantage et aux manipulations.

Il est honteux de constater, selon certains sources  bien autorisées au sein du cabinet du ministre des Transports, qu'en fin de journée du vendredi 19 juillet dernier, dans les environs de 18h, un des responsables des syndicats alliés aux syndicats grévistes dont nous préférons ne pas dévoiler l'identité, serait passé voir le ministre des Transports, Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma, pour lui demander de décaisser la somme de cinq (5) millions en leur faveur et ainsi, il mettront fin à cette grève dans les heures qui suivent.

 

Des comportements de ripoux qui démontrent à quel point  certains partenaires sociaux instrumentalisent les revendications légitimes des agents pour se faire plein les poches. Mieux, ce honteux chantage atteste de ce que le  mouvement de grève déclenché dans tous les secteurs du ministère des transports, il y a deux semaines et qui entame sa troisième semaine, vise à jeter l’opprobre sur des autorités qui ne sont pas comptables des impayés des primes au sein de ce département.

 

Lors des différentes réunions visant à désamorcer la crise, le ministre a fait la démonstration, preuve à l’appui, que la prime du troisième trimestre 2023 a été détournée par les anciens responsables  de ce département au nez et à la barbe des syndicalistes. Quant à la prime du deuxième trimestre 2024, la tutelle a, la aussi, expliqué le retard n’est pas au niveau du ministère mais du fait du Trésor public. Les états de paiement ont été transmis par les équipes techniques du ministère à cette entité.

 

 Alors pourquoi la grève persiste ? Au point que certains agents violent les dispositions de l'article 24 de loi N°18/92 du 18 mai 1993 fixant les conditions de constitution et le fonctionnement des organisations syndicales des agents de l'état, qui dispose que "Les agents en grève doivent respecter le principe de la liberté du travail. Il ne peuvent en aucun cas empêcher l'accès aux lieux de travail des personnels non-grévistes et ceux chargés d'assurer le service minimum."

 

Ces obligations qui s'appliquent à toutes les conditions de grèves en République Gabonaise sont pourtant connues de tous les responsables des syndicats actuellement en arrêt total de travail. Certains d'entre eux font obstacle à l'application des dispositions de l'article 24. Ainsi, malgré la présence dans les bureaux par les agents grévistes et ceux non-grévistes, aucune prestation n'est assurée par ces derniers, qui refoulent systématiquement les usagers.

 

 Dans ce contexte, nous sommes en droit de nous poser la question de savoir pourquoi, les responsables de cette administration ne réagissent t-ils pas face à ces déviances. Pourquoi le directeur général des transports terrestres (DGTT) choisit de rester silencieux face aux agissements des grévistes de son administration, sachant bien que ses agents réclament à la mauvaise personne des fonds détournés par ses anciens collaborateurs. Pourquoi le DGTT, le directeur du centre d'examen du permis de conduire, le directeur général de la SOGATRA, les responsables du centre d'édition des documents des transports, ignorent-ils la loi N°18/92 du 18 1993, qui dispose que " L'inobservation des dispositions de la présente loi entraîne l'application des sanctions prévues par les lois et règlements régissant la carrière des agents concernés". La violation est flagrante, le code pénal est également très dissuasif face à de tels agissements. Les usagers sont les premières victimes de ces actes de banditisme.

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4 Commentaires

Arnaud - Aug 06, 11:29

Bonjour cher journaliste, il est mieux pour vous de bien cerner la situation qui pousse l'intersyndicale d'entrer en grève avant de faire des commentaires subtils,aujourd'hui, nous avons besoin d'une presse responsable et neutre dans le traitement de l'information,il est vraiment dommage pour le déplorer, qu'il y a encore ces journalistes qui se font toujours acheter et manquent d'objectivité dans le traitement des informations qu'ils récoltent sans une investigation approfondie, je pense pour ma part, que vous gagnerez à mener vos cherches de manière objective et cela vous permettra de faire une analyse absolue sur les cause de cette grève

Gaelle - Aug 06, 11:42

???????????????? seigneur, j'ai bien lu?? 5millions ? Kieee vous êtes même quels journalistes? Même si ripoux il y'a, voir un ministre pour une gros dossier comme ça et demander 5millions ????????????????????????...


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