Les populations devront retourner aux urnes.
L’élection législative partielle du 15 octobre dernier vient d’être annulée au premier siège de l’Ogoulou à Mimongo. La Cour constitutionnelle qui a rendu, ce mardi 15 novembre, son verdict a estimé que les irrégularités constatées par les candidats de l’opposition étaient fondées.
Charles Sadie, le candidat du Parti démocratique gabonais, donné gagnant de ce scrutin, va donc devoir repartir aux urnes. Il y affrontera à nouveau , Andréa Ghislaine Mbigou du Parti social démocrate (Opposition) qui avait été annoncé deuxième devant l'ancien ministre Senturel Ngoma Madoungou du Rassemblement héritage et modernité (Opposition).
D’après plusieurs sources, les canidats de l’opposition ont relevé dans leurs recours, le tripatouillage savamment orchestré par les PDGistes qui ont profité de l'enclavement du réseau routier pour prendre une avance dans les urnes.
Dans la commune, où tous les candidats étaient représentés, le PDG a été laminé dans l'ensemble des bureaux de vote. Ce qui n'a pas été le cas au département où des anomalies ont été relevées. A Moukandi et Boulembo, les candidats de l'opposition n'ont, par exemple pas, eu accès à ces zones enclavées. La route, qui donne accès à ces villages, est coupée. Le suppléant du canidat du PDG aurait profité de cette situation pour transporter les résultats de l’élection dans son véhicule jusqu'à Mimongo.
Conséquence, dans l'ensemble des villages, le candidat du PDG est miraculeusement sorti largement en tête. Au point que ces résultats donnaient par exemple, Senturel Ngoma Madoungou perdant avec zéro voix dans un village où il a une femme et des enfants dont certains auraient voté pour lui.
(Nous y reviendrons)
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