A peine trois ans d’existence et voilà déjà des tensions de trésorerie à Trans-Urb. Le personnel dénonce également des mauvaises conditions de vie et de travail.
Alors qu’ils attendaient leur salaire de la fin du mois de juillet, le personnel de Trans-Urb a été surpris par une note de service signée en P.O par le directeur administratif et financier. Dans ce courrier, le DAF, Joseph Marie Mouguengui, indique que les salaires du mois de juillet ne seront pas payés aux dates habituelles, c’est-à-dire au plus tard le 05 août.
Le DAF va tout de suite tenter de calmer les tensions en indiquant, à la suite de son courrier, « que cette situation sera résolue dans les meilleurs délais et qu’une date sera communiquée. »
Il n’en fallait pas plus pour que le personnel de Trans-urb ne devienne bavard et se mette à dénoncer les maux qui minent cette entité de transport public. « Les retards de salaires sont devenus réguliers. Nous travaillerons dans des mauvaises conditions et nous sommes exposés au chômage. Trans-Urb au lieu de signer un contrat raisonnable à ses employés, signe un contrat d’un mois, ce, sans aucun entretien préalable », dénonce un chauffeur.
« Nous signons des contrats d’un mois et c’est dans le contrat que vous découvrez votre salaire. Nous travaillons du lundi au samedi, de 06 heures à 23 heures voire plus. Nous n’avons pas d’assurance maladie encore moins de CNSS. Si vous faites un accident, même si le constat vous donne raison, les frais de réparation sont à votre charge. Même chose en cas de maladie, vous-même vous payez les frais », souligne un autre employé.
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