C’est une nouvelle déconvenue pour celui qui prétend être le directeur général de la chaîne privée TéléAfrica. La plainte émise par Chasa Ondo Methogo et Célestin Bongo Assélé en l’encontre des délégués syndicaux du média vient d’être classée sans suite par le tribunal de première instance de Libreville, le 14 juillet dernier. Les magistrats ont estimé que leur juridiction était incompétente à connaître de cette affaire.
Une décision qui était déjà perceptible lors de la première audience tenue le vendredi 9 juillet 2021. Le juge Michelle Floriane Inono épouse Obame, en sa qualité de Vice-présidente du tribunal de Première Instance de Libreville, avait déclaré ce jour là : « que la juridiction dont elle est Vice-présidente n’était pas compétente à trancher cette affaire. Il y a des juridictions plus compétentes que la nôtre pour régler un tel litige ».
Pour autant, les prétendus responsables de la télévision appartenant à la famille présidentielle vont, coûte que coûte, poursuivre leur démarche. Accusant le collège des délégués de trouble à l’ordre public, du non-respect du préavis de grève, de nuisance sonore, de la fermeture du portail, de séquestration et de destruction du matériel… Une plainte qui intervient après les saisines par Chasa Ondo et son acolyte de la direction provinciale du Travail de l’Estuaire et de la direction générale des recherches (DGR). Mais là aussi, les plaintes se sont avérées improductives.
Normal, indiquent les délégués syndicaux. Pour eux les plaintes des prétendus membres de la direction ne sont que des accusations non vérifiées qui ne reposent sur aucun élément de preuve. Les délégués du personnel, en guise de riposte, promettent des révélations sur la gestion opaque de ladite direction.
Preuve que l’affaire est loin d’être terminée.
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