C’est un homme sans grandeur. Un dirigeant nostalgique de l’époque coloniale où les patrons à la peau « blanche » pouvaient se permettre toutes les avanies sans avoir à craindre d’être démis de leurs fonctions. Mathieu Thabault n’a toujours pas compris que l’Afrique a changé et qu’il n’est plus acceptable, au nom d’une prétendue recherche des performances, d’oppresser un personnel qui donne pourtant le meilleur pour la réalisation « des chiffres » au sein de la multinationale pétrolière implantée au Gabon.
Chasse aux sorcières, campagne de harcèlement, espionnage, intimidation…en quelques années, l’actuel directeur général de Maurel et Prom a créé un climat de terreur dans la société au point que les agents demandent le départ de cet ex employé de Pérenco, arrivé dans la boîte en 2018. Les employés locaux seraient les cibles privilégiées d’un homme qui répond à peine au bonjour de ses collaborateurs. L’homme qui a du mal à briller sur le terrain de la compétence a transformé la traditionnelle phase d’évaluation individuelle des employés, organisée chaque fin d’année, en abattoir et en lieu de règlement de comptes. « Désormais pour espérer évoluer, il faut être dans les bonnes grâces de Mathieu Thabault. Alors que la période d’évaluation individuelle était censée être un moment privilégié avec votre responsable hiérarchique en plus d’être le moment d’étudier les perspectives d’évolution de chaque employé », fustige une source.
« Tomber malade dans cette société même avec un arrêt maladie délivré d’une structure hospitalière est source d’ennuis car vous êtes traqué », renchérit une autre source. Et de poursuivre : « Les augmentations de fin d’année qui, hier étaient au mérite, se font désormais selon que vous soyez un sbire ou pas du directeur général. » Mais l’homme ne s’arrête pas là, créant un climat anxiogène, Mathieu Thabault distribue les demandes d’explication ainsi que les avertissements. Le tout en violation des dispositions des droits des salariés et en violation de la loi 10/2006 portant sur la lutte contre le harcèlement en milieu professionnel.
Les employés excédés par ce management d’un autre âge en appellent à l’intervention d’Olivier de Langavant. Le PDG du groupe Morel et Prom est prié de prendre ses responsabilités avant que ce climat d’oppression n’aboutisse à des actions de contestation.
(A suivre…)
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