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Politique

Sa peine terminée : Yeo Sihifowa de retour en Côte d’Ivoire

IMG Yeo, à gauche, aux côtés de son frère à Abidjan.

L’informaticien ivoirien a été libéré lundi dernier de la prison centrale de Gros-bouquet où il y séjournait pour des accusations de diffusion de fausses informations et trouble à l’ordre public. Il a été rapatrié ce matin en Côte d’Ivoire, son pays.

Dimanche 13 septembre, après quatre ans passés dans les geôles de la prison centrale de Gros-bouquet et 13 jours dans une cellule de la direction générale des recherches (DGR), Yeo Sihifowa est enfin libre.  Le ressortissant ivoirien  arrêté et condamné pour les faits de diffusion de fausses informations, trouble à l’ordre public et utilisation frauduleuse d’installation de télécommunication, le tout en lien avec la dernière élection présidentielle, n’attendait  plus que d’être rapatrié dans son pays d’origine, la Côte d’Ivoire.  

 

C’est désormais chose faite, après un bref séjour de 24 heures dans les locaux du Cedoc ( service d’immigration) pour des formalités d’usage, l’informaticien ivoirien âgé de 39 ans, a été rapatrié ce matin en Côte d’Ivoire. Accueilli   à l’aéroport d’Abidjan par les membres de sa famille, heureux de retrouver leur frère et  fils. 

 

La fin du calvaire gabonais pour  Yeo,  arrivé en 2016 au Gabon pour une prestation technique dans les équipes de campagne de Jean Ping.  Il a été au lendemain de la proclamation des résultats arrêté.  Alors que sa tâche ne consistait qu’à la compilation des résultats issus des bureaux de vote, il sera présenté par le régime de Libreville comme « un cybercriminel » à l’origine de la diffusion par l’opposant des « faux résultats ». 

 

Pendant près de deux ans, abandonné dans une cellule insalubre, il survivra en faisant les corvées de ses codétenus avant que son affaire ne soit rendue publique par la presse grâce à une alerte lancée par le visiteur d’un de ses codétenus.  Si quelques interventions des responsables diplomatiques vont conduire à l’amélioration de ses conditions carcérales, Yeo va attendre deux ans de plus pour qu’il soit finalement jugé. 

 

Le 21 août dernier, le verdict tombe, Yeo est condamné à cinq ans de prison dont quatre ferme et une année avec sursis et une interdiction de séjour en territoire gabonais de 10 ans.  Ayant déjà passé quatre années en prison, il est libre au bout d’un mois.

 

 

 

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2 Commentaires

Nziengui Trésor - Sep 21, 11:58

Il faut dire les choses comme telles. Il a été condamné pour avoir hacké les papiers

DqrNmke - Nov 28, 22:56

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