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Politique

Résultat du Référendum : La Plateforme « je vote NON » dénonce de graves irrégularités

IMG Les membres de la plateforme " Je vote NON".

C’est à l’occasion d’une déclaration de presse donnée le 27 novembre dernier, que les acteurs de la plateforme «  Je vote NON » ont ouvertement dénoncé les irrégularités qui, pour eux, ont entachées le scrutin référendaire  du 16 novembre dernier. Pour ce faire, Marc Ulrich Malekou Ma Malekou et les siens rejettent «  les résultats tronqués qui en découlent. » La plateforme estime que les résultats du scrutin sont « biaisés », «  enrobés de tripatouillages et  d’exclusion éhontée des parties prenantes ».

 

Pire, poursuit la Plateforme, ce scrutin a été organisé de manière unilatérale par l’administration centrale  via le ministère de l’Intérieur. Lequel département « a curieusement pris parti en exhortant les populations à voter en faveur du « oui ». Toute chose qui la place de fait, dans l’antinomique et encombrante posture du juge et partie », relève la plateforme.

 

Et comme si cela ne suffisait pas, poursuit la Plateforme, le ministère de l’Intérieur s’est sans vergogne autorisé à ostraciser les partisans du NON dans la répartition des 27 milliards de Fcfa sortis du trésor public, pour les besoins de la cause.  «  Seuls les partisans du OUI ont curieusement eu droit au chapitre », pestent Marc Ulrich Malekou Ma Malekou et ses compagnons de lutte.  Non sans ajouter que c’est la somme de toutes ces pratiques rétrogrades qui ont fait le lit à un scrutin référendaire inégal et  injuste.

 

Le taux d’abstention révélateur d’un désamour du peuple

 

Ce fut l’autre point important de cette déclaration. Pour les membres de la plateforme le fort taux d’abstention, soit plus de 45% du collège électoral, est révélateur à plus d’un titre, du désamour affiché par la majorité des gabonais par rapport à la gouvernance des militaires du CTRI.   Ces liens incestueux entre le  PDG-CTRI est, par ailleurs, à l’origine de  cette grande abstention des gabonais, rajoute la plateforme.

 

En prélude aux prochaines élections (la  présidentielle, les législatives et les locales), la plateforme exige un dépoussiérage de la loi électorale avec notamment la disparition de la disposition cédant au ministère de l’Intérieur l’exclusivité de l’organisation des élections politiques dans notre pays.

 

 

 

 

 

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