Le torchon brûle à nouveau à l’Agence nationale des parcs nationaux du Gabon, où le Syndicat national des écogardes du Gabon a menacé la direction générale à travers une note consultée par notre rédaction. Dans la correspondance, les partenaires sociaux informent d’une possibilité de grève dès le 1er juillet prochain.Lucka Martial
Ayant, à plusieurs reprises, repoussé leur mouvement de grève, les agents de l’Agence nationale des parcs nationaux du Gabon pourraient entamer un mouvement de grève, dès ce 1er juillet prochain. C’est, en tout cas, l’information qui a été rendue publique par le Syndicat national des écogardes du Gabon dans la correspondance adressée à la direction générale.
Dans ce courrier, consulté par notre rédaction, le Syneg s’offusque du non-respect des engagements pris par la tutelle. Parmi ces revendications, il y a, entre autres, la non prise en charge des examens médicaux conformément aux dispositions du Code du travail en République gabonaise, en son article 246. Par ailleurs, le Syneg regrette le fait que, jusqu’à ce jour, la direction n’a toujours pas effectué l’audit du personnel et procédé à la mise en œuvre de l’assurance maladie complémentaire. Tous ces points de revendication, souligne le Syneg, doivent être satisfaits avant le 1er juillet prochain, date à laquelle, le Syneg compte entamer son mouvement de grève.
Le Syneg ne manque pas de déplorer la régularité des décès depuis le mois de décembre dernier. Toute chose qui inquiète les agents de cette entité. Mais pour le Syneg, cette situation est due aux mauvaises conditions de travail du personnel jugées déplorables.
Pour ce Syndicat, ces décès réguliers sont consécutifs au manque de suivi médical. Travaillant pour la plupart dans la forêt, le Syneg déplore le fait que plusieurs de leurs agents ne sont pas suivis médicalement. Or, pour les écogardes, il est nécessaire que soient organisés, dans les plus brefs délais, des examens médicaux à l'endroit de l’ensemble des agents. En outre, le Syneg exige la formation aux premiers secours et la mise en place d’une assurance maladie complémentaire fiable, conformément au protocole d’accord signé dernièrement.
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