Il avait mis en veilleuse ses activités politiques en 2016. Pierre André Kombila n’avait jamais digéré le fait que l’opposition, dans sa majorité, a eu à porter son choix comme candidat unique sur Jean Ping. A l’époque, à la tête du front unique de l’opposition, le médecin-cardiologue était de ceux qui militaient pour la DTE (destitution transition élection). Il n’avait pas été suivi.
Après le coup d’Etat électoral et les massacres qui s’en sont ensuivis en 2016, Pierre André Kombila peut se targuer d’avoir eu raison trop tôt. Ali Bongo s’est maintenu au pouvoir et Jean Ping en est encore à exiger le respect du verdict sorti des urnes. Pour autant, l’ancien ministre de la formation professionnelle ne désespère pas de voir le régime d’Ali Bongo tomber. Pour ce faire, le président du Rassemblement national des bûcherons organise, ces dernières semaines, une série de causeries politiques, au cours desquelles il demande aux populations gabonaises de se prendre en charge sans avoir recours à un bulletin de vote qu’il estime être illusoire.
Le samedi 18 février dernier, il était l’hôte des populations de Kinguelé dans le 3e arrondissement de la commune de Libreville. Une fois de plus, le médecin cardiologue a appelé à une prise de conscience collective : « le Rassemblement national des bûcherons souhaite, que les gabonais conscients de la situation du pays se maintiennent au sein d’une association pour relancer la démocratie, car ce n’est que la démocratie qui peut remettre le pays dans la souveraineté nationale » et ajoutera que « le changement et le développement passent par l’alternance au pouvoir. », a-t-il indiqué au micro de nos confrères de Mingo Express.
Autant dire que ce médecin de formation est toujours autant attaché à l’insurrection populaire comme moyen de mettre fin au règne du système Bongo/PDG.
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