Le Maire de Libreville n’a pas échappé aux lots de sanctions tombées au sein du Parti démocratique gabonais (PDG) le samedi 1er août dernier. Léandre Nzué a été jugé coupable par la Commission de discipline pilotée par Cyriaque Mvourandjiami d’avoir tenu des propos de nature à faire la promotion des recrutements discriminatoires, « toute chose contraire à la politique de l’égalité des chances prônée par le Distingué Camarade ». Par conséquence, l’édile écope d’un avertissement.
Le membre du bureau politique de la province de l’Estuaire s’en sort plutôt bien eu égard à la gravité des faits qui lui auraient valu au mieux d’être exclu du parti au pouvoir et d’être déchargé de ses fonctions à la tête de la mairie centrale et au pire des poursuites judiciaires pour népotisme et favoritisme. C’est-à-dire le fait d’avoir favorisé, dans les embauches à la mairie, les membres du Parti démocratique gabonais en violant tous les critères objectifs de recrutement.
D’ailleurs, sur le volet judiciaire, un compatriote a pris sur lui, en juillet dernier, d’intenter une action en justice. Même si on peut déjà imaginer l’issue infructueuse de cette action contre Léandre Nzue. Du reste sur le plan politique, cette sanction fragilise davantage le maire que l’on sait désormais sur une chaise éjectable.
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