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Mouvement d’humeur aux Affaires Etrangères : « Nous avons atteint la limite de la patience… »

IMG La tension monte à nouveau aux Affaires Etrangères.

Par Wilfrid Kombé Nziengui

 

Les agents du ministère des Affaires Etrangères,  réunis au sein de leur Syndicat des agents des Affaires étrangères (SAAE) ne comptent pas abdiquer. Au contraire,  au cours d'une assemblée générale organisée la semaine dernière,  à  Libreville, ces agents ont une fois de plus dénoncé le silence de leur ministre de tutelle qui semble fermer  face à   l’enlisement du mouvement de grève dans le département qu’il dirige.

 

Le ministre Régis Immongault n’a toujours apporté des réponses aux  revendications liées au paiement de 15 trimestres de la  Prime de servitudes diplomatiques (PSD), le manque de bus de transport,  la mise en place d'une assurance maladie pour seconder celle de la Cnamgs qui, d’après les agents, ne  serait qu'une assurance de facade  qui  ne couvre que certains produits.

 

« A l'époque de l'actuel premier ministre, Alain Claude Billie Bi Nze, les choses semblaient marcher et les discussions entre le ministre et partenaires sociaux était au beau fixe relève, André Assou Allo, le président du syndicat. Lequel fustige en plus  « la dégradation du climat » après l'arrivée du ministre Régis Immogault.

 

« Nous ne demandons pas une faveur,  mais ce qui nous revient de droit. Nos primes sont un droit. Aujourd'hui nous sommes au 15e trimestre et c'est assez. Nous avons atteint la limite de la patience. Nous exigeons maintenant la prise en compte de nos revendications. À  son arrivée à la tête de ce département, nous avons tout fait pour que les négociations soient entreprises. Mais comme nous le futigions déjà ici, il n'y a eu rien » , a deplore le président du SAAE.

 

Avant de rajouter : « Il n'y a pas que la prime de servitudes diplomatiques,  il y a le fait que les agents décèdent comme des petits rats sans que la situation ne puisse interpeller la tutelle à qui nous avons proposé la signature d'un contrat avec une maison d'assurance pour couvrir la situation sanitaire de chaque diplomate comme on le voit un peu partout dans certaines administrations. Nos collègues meurent chaque jour parce qu'ils n'ont pas d'argent pour se faire soigner et ça,  nous disons s'en est trop ». À côté de ces points,  il y aurait également la régularisation des situations administratives de certains agents.

 

Face au silence de la tutelle, les syndicalistes menacent de  durcir leur mouvement de grève dans les prochains jours.

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