Une équipe de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) conduite par Thierry Alain Moukwangui Madoungou (Secrétaire Exécutif Adjoint 2), André Obabalaka (Assistant du Président du Conseil de Régulation) et Patrick Kassa Doukaga (chef de service technique) vient de séjourner dans les provinces de la Ngounié, la Nyanga et l’Ogooué-Maritime. Objectif de cette mission de terrain : la relance du projet de développement du Service universel des communications électroniques. L’ARCEP veut, à travers cette prospection dans plusieurs localités enclavée de l’arrière pays, préparer la mise en œuvre de la deuxième phase du projet de service universel des communications électroniques.
Pour rappel, la première phase avait consisté à la desserte de près d’une trentaine de localités situées sur les axes routiers Makokou-Okondja et Okondja-Aboumi. Cette opération avait été menée avec la collaboration de l’opérateur Moov Africa Gabon Telecom.
Il faut noter que la mise en œuvre du service universel des communications électroniques intègre l’une des missions prioritaires contenues dans la feuille de route qui a été définie par le CTRI au Président de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes, Célestin Kadjidja.
« Le patron de l’ARCEP veut à travers la mise en œuvre de cette mission d’inspection examiner et apprécier les besoins inhérents à la mise en œuvre effective du projet du Service Universel, d’une part, et d’identifier deux villages devant accueillir les premières stations radioélectriques, d’autre part », a indiqué le chef de mission, Thierry Alain Moukwangui Madoungou.
Selon le chef de cette mission, la deuxième phase du projet du déploiement du Service Universel des communications électroniques concerne la desserte en téléphonie et internet de 204 villages sur une liste totale de 1251 villages à travers le prolongement des réseaux des opérateurs mobiles.
Cependant, une mise à jour de cette liste s’impose au regard des nombreux changements observés sur le terrain. Une mise à jour liée à plusieurs facteurs dont l’exode rural et les regroupements de certains villages ainsi que la détérioration du réseau routier. « Les déplacements effectués dans les différentes localités et notamment celles de la Ngounie, nous ont permis, par exemple, de découvrir des localités uniquement couvertes par un opérateur. Nous avons trouvé également certaines localités dont la couverture n’est pas optimale mais qui nécessite un renforcement du signal. Tout comme d’autres localités ne sont toujours pas couvertes », a relevé le Secrétaire Exécutif adjoint 2 à l’ARCEP.
Non sans rajouter que “ nous sommes rassurés de la mobilisation et de l’engouement des populations et des chefs de village, il faut dire que le déploiement optimal de ce projet requiert également et surtout la collaboration des administrations compétentes aussi bien au niveau central que local, notamment pour les facilitations d’obtention des actes, les aménagements des pistes d’accès, la construction des sites”.
« Enfin, pour le déploiement des deux premières stations radioélectriques, nous avons pu identifier deux sites notamment un dans la province de la Ngounie et l’autre dans la Nyanga. » conclut le chef de la mission de l’ARCEP.
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