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Mendicité, vols , absences répétées des employés : la direction de la SGS annonce une restructuration

IMG La société va à nouveau licencier.

 

Ce dirige-t-on vers  une nouvelle vague de licenciements à la Société gabonaise de services ( SGS) ? La question est posée au lendemain de la publication par la direction de la société proche de la famille présidentielle d’une note annonçant un plan de restructuration dans les semaines avenir. Si la direction de l’entreprise n’indique pas les incidences directes du plan de restructuration, les employés croient savoir qu’il s’agira du licenciement d’au moins 200 agents.  Ce, après la première vague de licenciements de 660 agents.

 

 

Entretenant le floue, l’entreprise spécialisée dans la sécurité des biens et des personnes s’est contentée d’indiquer  que la société rencontre des difficultés qui mettent à mal le bon fonctionnement de l’entreprise : «  Nous constatons avec beaucoup de désolation, un relâchement dans la qualité de nos prestations, occasionnant ainsi la fragilisation ou la perte de plusieurs de nos contrats à notre plus grand préjudice. »

 

Et de poursuivre : « Les comportements non-professionnels de certains employés auprès des clients ( mendicité, vols, absences répétées, retards abusifs, rapportages, etc.) ont pour conséquence directe la remise en cause de nos contrats, l’application des pénalités financières à notre encontre chaque mois. Et à long terme, la diminution de notre chiffre d’affaires ».

 

Sauf que les arguments évoqués par la direction de l’entreprise dans le but de justifier une restructuration socio-professionnelle ne passent pas auprès du personnel. Les agents fustigent la gestion calamiteuse de Jerôme Andjoua et ses proches. 

 

Pour preuve, la direction de la SGS est, à ce jour, incapable de payer le solde de tout compte des 660 agents licenciés en fin 2020, tempêtent les agents. «  Cela dénote d’une réelle absence de vision, d’organisation. On ne peut pas programmer le licenciement des agents sans s’assurer de la disponibilité d’argent pour le paiement de l’ensemble de leurs droits. Aujourd’hui la direction évoque seulement les pertes dues aux ruptures des contrats par les clients mais qu’en est-il de l’argent généré avant la crise ? La direction est-elle capable  de lancer un audit interne pour que tout le monde voit clair dans la gestion de l’entreprise ?  », interroge un agent.

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