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Marine marchande : la patate chaude entre les mains de Jean Cruz Lessagui

IMG Jean Cruz Lessagui prend les rênes d’une maison à problèmes.

Nommé directeur général de la Marine marchande en Conseil des ministres, Jean Cruz Lessagui a récemment pris les commandes de cette entité. Il faut dire que l’homme arrive au moment où les agents de cette structure sont vent debout.

 

La direction générale de la Marine marchande est loin d’être un long fleuve tranquille. Et ce ne sont pas les différents directeurs généraux qui se sont succédé qui diront le contraire. Jean Cruz Lessagui va, certainement, l’apprendre à ses dépens. Il faut dire que le nouveau directeur général de la Marine marchande prend les commandes de la structure au moment où son personnel est, actuellement, vent debout pour exiger la satisfaction de plusieurs points de revendication. Précisément, le transport du personnel, le paiement des primes de rendement, la formation ainsi que le conflit de compétence qui existe désormais entre la direction générale de la Marine marchande et la direction générale de la Mer.

 

Ce n’est pas tout, le personnel de la structure, représenté par le Syndicat nationale des agents de la Marine Marchande (Synamam), appelle, de tous ses vœux, la tenue des états généraux de la Marine marchande. Les agents exigent également des éclairages sur la destination prise par les finances de la structure. Non sans dénoncer l’absence d’équipements pour mener à bien les missions.

 

Les agents demandent que leur direction soit pourvue d’équipements suivants : 4 vedettes de haute mer avec 2 moteurs de 200 cv pour les Délégations provinciales ; 10 vedettes avec 2 moteurs de 140 cv pour les stations et subdivisions ; 5 jets-skis ; 1 bateau baliseur pour le service de signalisation maritime ; 4 véhicules pour les directions techniques ; 4 véhicules pour les délégations principales ; 10 véhicules pour les sept Chefs de station et trois Chefs de subdivision ; 22 véhicules pour les chefs de services et chargés d’études ; 4 bus de transport à Libreville, Port-Gentil et Lambaréné.

 

Selon les agents, réunis au sein du Synamam, l’absence des équipements est un frein aux activités de cette entité. Faut-il le rappeler, la direction générale de la Marine marchande a pour mission de concevoir et de faire appliquer la politique du gouvernement dans le domaine maritime.

 

Seulement voilà, relèvent les agents, cette direction est dépourvue des moyens nautiques, roulants et de communication qui pourraient aussi renforcer son efficacité dans l’exercice de ses missions. « Nous avons espéré et cru qu’après les événements d’Esther Miracle, la DGMM, qui a été prise pour cible, et a vu trois de ces responsables incarcérés, jusque-là, aurait été dotée des moyens nautiques, roulants et de communication de dernière génération. Mais hélas ».

 

Lors de son installation, Jean Cruz Lessagui a indiqué avoir pour ambition d’instaurer une approche managériale dynamique et collaborative, essentielle pour optimiser les ressources de cette administration stratégique. Comme on dit, c’est au pied du mur, qu’on juge le maçon.

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