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Mairie de Libreville : « Tant qu’il n’y aura pas de solutions à nos problèmes, les dirigeants de notre institution ne connaîtront plus de paix »

IMG Le Sylaml met la pression pour des solutions aux revendications posées.

C’est, en tout cas, l’engagement pris par les leaders syndicaux membre de la Coalition Fal-Sylamel dans un message audio adressé aux agents municipaux de la mairie de Libreville. Pour cette année 2023, les syndicats comptent bien faire fléchir l’autorité municipale.

 

Si Joe Fred Madouta, le président du Sylaml, n’a pas annoncé un nouveau débrayage, c’est que la médiation menée par la gouverneure de la province de l’Estuaire suit son cours. N’empêche que le leader syndical a annoncé, dans un audio, des vœux à ses collègues en plus de les exhorter à veiller avec la dernière énergie aux différents points d’accord. « Si l’un d’eux n'est pas respecté, le ton sera donné », a-t-il rassuré.

 

Figurant parmi les points de revendication, la grille de rémunération sera effective dès cette année. « C’est un point qui a été acté. Et les engagements ont été pris auprès des partenaires sociaux. Les premières semaines de cette année seront consacrées à la recherche des postes financiers pour soutenir le coût induit par l’application de cette grille ».

 

Sur ce point, le leader syndical salue l’implication de tous les partenaires sociaux. « C’est la fin d’une époque où on imposait les leaders syndicaux. Nous regardons désormais vers la même direction. Notre action vise à poser, pour l’avenir, des mécanismes durables pour mettre fin à une gestion peu orthodoxe de l’institution. Plus rien ne sera comme avant. Nous serons constamment des lanceurs d’alertes, à la moindre dérive ».

 

S’agissant du paiement des derniers droits aux retraités, la Coalition Fal-Sylaml promet d’être rigoureuse sur cette question cette année. « Nous devons avoir un devoir de mémoire et de solidarité à l’égard des familles de nos collègues disparus ».

 

Au sujet du silence actuel, que d’aucuns assimilaient à un accord entre les partenaires sociaux et l’autorité municipale, Joe Fred Madouta rassure. Il n’en est rien. Notre silence est dû à la médiation qui est conduite par la gouverneure de la province de l’Estuaire. Laquelle médiation suit son cours. A l’issue de cette médiation, a-t-il souligné, une assemblée générale sera organisée pour apprécier les points. « Tant qu’il n’y aura pas de solutions à nos problèmes, les dirigeants de notre institution ne connaîtront plus de paix ».

 

Pour rappel, les agents municipaux revendiquent : « le départ des fonctionnaires ; la prise des actes de gestion du personnel suite aux travaux de la commission administrative paritaire, tenus du 12 novembre 2021 au 24 janvier 2022 ; la mise en solde des agents recrutés depuis plusieurs années ; le paiement de tous les droits des agents admis à faire valoir leur droit à la retraite ; le paiement aux ayants droit des derniers agents décédés ; l’application de la nouvelle grille de rémunération et la revalorisation du point d’indice, ainsi que la suppression des sursalaires et de tous les avantages indus accordés à certains capricieux de notre administration ».

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