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Maganga Moussavou : « mon pêché est d’avoir servi mon pays… »

IMG Pierre Claver Maganga Moussavou lors de la conférence de presse.

Après que la justice ait condamné le journaliste Steve Maganga à une amande de dix millions de Fcfa de dommages et intérêts, le plaignant, Pierre Claver Maganga Moussavou a organisé une conférence de presse hier vendredi visant à donner plus de détails sur le complot dont il se dit être victime.

 

Un million d’amende et 10 millions de dommages et intérêts à verser à l’ancien vice-président de la République par le journaliste et directeur de publication du journal en ligne, Kongossa News. Tel est le verdict rendu,  le mercredi 3 février dernier par le tribunal de première instance de Libreville.

 

Un verdict  léger selon le Président du PSD, lequel, au cours de la conférence de presse qu’il a donné, le vendredi 05 février, a reconnu que le journaliste aura du mal à trouver cette somme.  Pour autant, l’ancien Vice-président dit se réjouir d’avoir à l’issu de ce procès découvert, par les révélations du journaliste, qu’il a été victime d’un complot mené par un groupuscule de personnalités à la présidence de la République : « j’aurais dû trouver ça insuffisant et complaisant par rapport à l’acte posé. Mais en même temps, nous lui sommes reconnaissants de ce qu’il nous a dévoilé ses sources, ce qui vient atténuer notre amertume face à ce que je trouve complaisant ». 

 

Pour Maganga Moussavou ces mêmes personnes dans leur logique de « faire sauter un verrou » ont induit le Chef de l’Etat en erreur en présentant à ce dernier de fausses informations sur son implication dans l’affaire trouble du Kevazingo : « Ils ont  manœuvré pour m’éjecter parce que mon seul pêché s’est d’avoir servi mon pays. »

 

Mais l’ancien Vice-président indique ne pas s’arrêter là, il annonce saisir dans les prochaines semaines, le Conseil d’Etat pour attaquer la décision prise pour le limoger. Ce d’autant  que cette décision, souligne Maganga Moussavou, a été prise de manière illégale sans consultation au préalable des deux chambres du parlement comme l’indique la loi.

 

 

 

 

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