Les ressortissants de la province de L'Ogooué-Ivindo, réunis au sein du collectif, " Les insoumis pour la revendication des intérêts des Ogivins" ont organisé une conférence de presse le samedi 9 juillet à Libreville. Objectif de ce rendez-vous; manifester leur opposition face à l'exploitation du fer de Belinga par la multinationale Fortescue Metals Group. Une exploitation qu'ils jugent désavantageuse pour les populations autochtones.
C'est en présence des membres de la société civile, représentée par Geoffroy Foumboula Libeka que le président du collectif "les insoumis pour la revendication des intérêts des Ogivins", Cyrile Lemboumbou s'est expliqué. "Nous tenons à dénoncer et à manifester notre opposition face à l'exploitation du Fer de Belinga. Nous savons que le Gabon a signé plusieurs conventions avec la communauté internationale sur le respect des populations autochtones par rapport à l’exploitation des gisements dans les lieux où ces personnes vivent. Mais nous constatons pour le regretter que ces conventions ne sont pas respectées ", a indiqué Cyrile Lemboumbou.
Cette opposition est également dûe à l'absence de concertation au préalable avec les populations alors que la multinationale est déjà en activité d'exploitation. "Qu'est-ce qui se cache derrière cette façon de faire? ", s'est interrogé le principal orateur qui y voit une sorte de spoliation des populations de la province de L'Ogooué-Ivindo.
Prenant la parole, le porte-parole du Copil Citoyen, Geoffroy Foumboula n'est pas allé par le dos de la cuillère pour manifester son indignation et apporter son soutien au collectif des insoumis. Dans son exposé il a édifié l'opinion sur la responsabilité sociétale des dirigeants du pays parmi lesquels les ministres et parlementaires. Ces derniers, a-t-il indiqué, sont à l'origine de l'expropriation des populations et du détournements des revenus de exploitation minière.
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