C’est tout le sens de la vidéo diffusée sur la toile. Dans celle-ci, les déflatés de l’ex-Centre hospitalier universitaire d’Angondjé interpellent le Chef de l’Etat sur le silence dans ce dossier.
En 2018, le gouvernement avait décidé de transformer le Centre hospitalier universitaire d’Angondjé en un hôpital militaire. Depuis lors, cette structure, désormais sous tutelle technique du ministère de la Défense nationale, est baptisée Hôpital des instructions des armées d’Akanda. Sauf que cette opération avait abouti au licenciement d’une centaine d’agents de la main d'œuvre non-permanente qui y travaillait.
Mis sur le carreau, depuis 2018, soit 5 ans déjà, les déflatés de l’ex-CHU d’Angondjé n’ont toujours pas perçu un kopeck de leurs droits, comme le veut la procédure. Conséquence, assis à la maison à se tourner les pouces, les agents tirent désormais le diable par queue, car incapable de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles respectives.
Mais face à cette situation qui sent le flou, les 87 déflatés du CHU d’Angondjé avaient décidé d’ester en justice leur employeur, pour aboutir au paiement de leurs droits d’une part, et de l’autre, pour dénoncer le calcul de ces droits.
Ali Bongo Ondimba appelé à la rescousse
« Nous sommes contraints d’utiliser la voie des réseaux sociaux pour vous (Ali Bongo Ondimba) atteindre compte tenu des difficultés qui se dressent devant nous par rapport à la voie légale », fustigent les agents déflatés. Et de poursuivre : « Monsieur le Président, nombre de nos collègues sont décédés et d’autres croupissent dans une misère indescriptible ».
Les 87 déflatés dénoncent, par ailleurs, les actions floues de l’inspecteur du travail dans ce dossier.
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