À l'initiative de la Présidente de l'Union Nationale (UN), Paulette Missambo, les travaux ont vu la participation de plusieurs acteurs politiques de l'opposition et de la société civile libre.
Lors de son discours circonstanciel, la patronne de l'Union Nationale a, une fois de plus, invité l'opposition à œuvrer pour une dynamique commune susceptible d'apporter des réponses justes aux interrogations des populations gabonaises, lesquelles aspirent à une alternance au sommet de l'État en 2023.
«Chacun de nous a une idée du calendrier électoral national. Chacun de nous sait l’ampleur de la tâche qui nous attend. Mais, je puis vous le dire : notre force se trouve d’abord dans notre capacité à agir ensemble. Pour réussir, nous devons commencer par nous dire les choses telles qu’elles sont. Nous devons donner suite aux attentes de nos compatriotes, qui veulent que nous avançons ensemble, qui expriment un désir d’alternance, qui rêvent de renouvellement dans la pratique politique comme dans la gestion de l’État », a indiqué Paulette Missambo.
Avant de poursuivre : «En 2016, la Mission d’observation électorale de l’Union européenne avait, selon ses propres termes, relevé des "anomalies évidentes" tout au long du processus électoral. En 2018, la Mission d’observation électorale de l’Union africaine avait mis en doute l’indépendance du Centre gabonais des élections (CGE). Si le pouvoir en place portait un dessein collectif, il n’aurait pas été insensible à des remarques aussi cinglantes. Il leur aurait donné suite. Il aurait engagé une réforme en profondeur du système électoral national. Malheureusement, il n'en a rien été», a-t-elle souligné avant d’ajouter «Le pouvoir refuse le débat sur la réforme du système électoral. Nous le constatons et le regrettons. Face à cette situation, je vous propose de travailler aux voies et moyens de maîtriser et combler les insuffisances du système actuel. Je vous suggère d’envisager les prochaines élections à droit constant. Dans les meilleurs délais, nous devons engager la réflexion sur la mise en place d’un mécanisme commun de contrôle et de sécurisation des scrutins à venir»
Du reste au terme de cette rencontre, l’opposition a formulé a invité le gouvernement et notamment du ministre de l’Intérieur à procéder à la mise à disposition, sans délais, des cartes nationales d’identité avant le lancement des inscriptions sur les listes électorales. En plus de procéder au renouvellement du bureau du centre gabonais élections ( CGE). Non sans exigé de l’exécutif l’organisation d’une large concertation de la classe politique sur la révision du Code électoral conformément à l’engagement pris par le ministre de l’Intérieur en date du 5 septembre dernier.
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